Laval l’emporte en troisième période de prolongation pour balayer Rochester et accéder à la finale de conférence
Par Matthew Tkatch
Le Rocket de Laval a réussi à remporter une victoire miraculeuse, dans ce qui a été un classique instantané contre les Americans mercredi soir à Rochester. La victoire de 6-5 en triple prolongation a été un match passionnant, au cours duquel il y a eu 99 tirs, onze buts combinés et près de cent deux minutes de jeu. Cette victoire a complété la série au meilleur des cinq matchs pour Laval, qui attend maintenant que son adversaire soit déterminé.
La première période a démarré rapidement, les Américains marquant les premiers avec un peu plus d’une minute de joué. Le but de Mark Jankoski a donné le ton de la partie, avec des buts en continu qui ont été l’histoire principale du match. Ce but a été suivi peu après par un but en supériorité numérique de J.J. Peterka portant leur avance à 2 à 0. Deux de leurs trois premiers tirs ont réussi à déjouer Cayden Primeau, la première période étant clairement à l’avantage des Americans.
La deuxième période a commencé plus lentement, les deux équipes se battant pour prendre l’ascendant. Ce n’est qu’après près de quatorze minutes que Laval a pu s’inscrire au tableau pour la première fois. Le but de Brandon Gignac a réduit l’écart à un seul but, ce qui a permis à Laval d’espérer à nouveau un balayage de la série. Ce fut le début d’une incroyable série de buts pour le Rocket, qui a continué à submerger les Américains avec son attaque brûlante. Des buts de Danick Martel, Xavier Ouellet et Jean-Sébastien Dea ont renversé le scénario du match, portant la marque à 4 à 2 en faveur de Laval. Les quatre buts ont été marqués en moins de quatre minutes et ont, par le fait même, complètement changé le momentum du match.
L’action en troisième période n’aurait pas pu commencer plus vite qu’elle ne l’a fait, puisque Rochester a marqué un but après seulement treize secondes. Le but de Brett Murray a relancé les Americans dans le feu de l’action. De plus, il n’a fallu qu’une minute et dix-sept secondes supplémentaires pour que Rochester marque à nouveau, J.J. Peterka inscrivant son deuxième but du match. À 4 à 4, il était évident qu’aucune des deux équipes n’allait reculer devant l’adversité. Le momentum à continuer de tourner en faveur de Rochester, Brett Murray marquant son deuxième du match et les Americans de Rochester prenant une avance cruciale de 5-4 en fin de match. Alors que l’espoir de Laval s’amenuisait, c’est Jesse Ylönen qui est arrivé en force au moment où le Rocket en avait besoin. Avec moins de deux minutes à jouer, Ylönen a égalisé la marque avec un but en avantage numérique.
La première prolongation a été assez calme, aucun joueur ne voulait faire l’erreur qui mènerait à un but adverse. Les deux équipes ont eu plusieurs tirs au but, mais aucune n’était prête à s’arrêter pour le moment. L’impasse a duré vingt minutes, poussant le match à la deuxième période de prolongation. La même situation s’est reproduite, les deux équipes ne parvenant pas à marquer dans la deuxième prolongation. Quarante minutes de prolongation n’ont pas suffi pour briser l’égalité entre Laval et Rochester.
Il a fallu que le match entre dans sa troisième prolongation avant que le gagnant ne soit couronné. C’est l’attaquant Jean-Sébastien Dea qui a finalement réussi à mettre fin au match et, par le fait même, à la série.
Le but gagnant de Dea a complété le balayage pour le Rocket, qui n’a pas manqué la première occasion de conclure la série contre Rochester. Laval dispose maintenant d’une pause importante avant d’affronter son prochain adversaire, qui sera le gagnant de la série entre les Thunderbirds de Springfield et les Checkers de Charlotte. Avec un duel important en finale de conférence, l’équipe a maintenant beaucoup de temps pour se reposer, se regrouper et se préparer pour son éventuel adversaire.
