my test line

La vitesse et la foule du Rocket causent des problèmes aux Americans

Il y a de nombreuses raisons qui expliquent la victoire 3-0 du Rocket dans sa série contre les Americans de Rochester.

La performance de Cayden Primeau, qui a été parmi les trois étoiles lors des deux premiers matchs, est évidemment celle qui fera le plus jaser. Le jeune gardien a poursuivi son excellent travail en séries dans les deux premiers matchs face aux Americans avec deux soirées identiques de 31 arrêts sur 32 tirs. Dans le troisième match, le gardien de but de Rochester, Aaron Dell, a été particulièrement occupé puisqu’il a fait face à 60 tirs du Rocket dans ce match.

Bien que le cerbère de 22 ans soit en pleine possession de ses moyens, on ne peut pas passer sous silence le travail de ses coéquipiers devant lui. Le Rocket a été la meilleure équipe sur la glace lors des deux matchs présentés à la Place Bell et il y a un aspect du jeu qui ressort particulièrement; la vitesse.

Il suffit de lire les propos de l’entraîneur des Americans de Rochester, Seth Appert, rapportés sur le site officiel de la ligue après le premier match (https://theahl.com/rocket-amerks-ready-to-go-right-back-to-work ) pour constater que tout le monde s’en est rendu compte.

« Ils sont plus vites » a résumé l’entraîneur lorsqu’il a été questionné sur la différence entre le Rocket et leurs deux adversaires précédents en séries. « Ils sont juste beaucoup plus vite. Ils te placent dans des positions plus inconfortables. »

Quand on pense à la vitesse du Rocket, c’est difficile de ne pas penser à Brandon Gignac, qui brille grâce à son coup de patin dans cet affrontement. Il est utilisé à toutes les sauces par son entraîneur comme on l’a vu dans les dernières minutes du match #2 et Gignac récompense cette confiance avec ses performances. Gignac a également ajouté son héroïsme dans le match à trois prolongations de mercredi soir, qui a permis au Rocket d’ouvrir le score et d’amorcer la remontée de l’équipe.

Depuis le début de la série, le #37 de Laval a conservé un différentiel de chances de marquer de +5 à contre 5. C’est la deuxième meilleure marque chez les attaquants du Rocket face à Rochester, devancé seulement par Alex Belzile, qui patinait avec lui lors du match #2.

C’est une continuité de la première ronde pour Gignac, qui affiche le 3e meilleur % Corsi chez les attaquants du Rocket depuis le début du tournoi éliminatoire derrière Belzile encore une fois et aussi le héros du premier match, Danick Martel.

Ce temps en zone offensive crée des occasions alors que ce trio mène également l’équipe en termes de tirs au but depuis le début des séries. Dans toute la ligue, seulement deux joueurs ont plus de tirs au but depuis le début des séries que Martel (26), ce qui démontre bien la qualité du jeu de ces gars-là, qui ont vu leurs efforts être récompensés devant la foule bruyante de la Place Bell.

La foule est appréciée

D’ailleurs, cette foule était le sujet de l’heure après le match #2. Tous les joueurs qui sont passés devant les médias avaient de bons mots à dire sur les fans et l’atmosphère qu’ils créent à la Place Bell.

« On a commencé vraiment fort pour donner un momentum avec la foule et tout » a expliqué Brandon Gignac. « C’est incroyable. Ils ont été là toute l’année pour nous et en séries, c’est plus que jamais. C’est incroyable le feeling juste quand on embarque sur la glace. Je ne peux même pas décrire ça. Ça nous donne un petit step de plus que l’autre équipe n’a pas en partant. Merci aux fans de venir et on va essayer de gagner ça pour vous. »

« Je n’ai jamais vu une foule comme ça de toute ma vie » a résumé Tobie Bisson. « Jouer à Laval présentement, c’est incroyable. Pour nous autres, on veut jouer le plus longtemps possible. »

« C’est la meilleure foule devant laquelle j’ai jouée » a admis Louie Belpedio. « Évidemment, dans la Ligue Américaine. J’ai joué dans la LNH un peu, mais en termes d’énergie, je vais prendre cet aréna avant ça n’importe quand en termes de partisans et de foule. C’est définitivement différent. Personne n’aime le hockey comme les gens au Québec. J’ai appris ça cette année. C’est quelque chose que je ne prends pas pour acquis. Tu te sens bien quand tu sors du tunnel et que tu vois tout le monde applaudir et brandir leur serviette. Je sais que ce n’est pas facile pour les adversaires de venir ici et de jouer.»

Le Rocket aura une autre chance de jouer devant ses partisans alors que l’équipe se prépare pour la finale de la Conférence de l’Est. L’équipe affrontera le gagnant de la série entre Springfield et Charlotte, qui est actuellement menée par Springfield 2-0. Bien que l’équipe commence sur la route, le Rocket sera de retour devant ses fans pour le troisième match (8 juin), le quatrième (10 juin) et peut-être le cinquième si nécessaire (11 juin). Pour tout billet restant, veuillez visiter RocketLaval.com.