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Les chances sont là pour Cole Caufield

À cause de son pedigree et de ses performances passées qui incluent un passage de deux matchs avec trois buts et une passe l’an passé, les fans du Rocket fondaient beaucoup d’espoir sur Cole Caufield pour son retour à Laval.

À ses deux premiers matchs sur la route avec le Rocket, le petit attaquant n’a pas réussi à faire bouger les cordages, mais comme le notait l’entraîneur de l’équipe, Jean-François Houle au 91,9 sports mardi matin, on peut déjà sentir l’impact de Cole Caufield sur le Rocket même s’il n’a pas marqué.

« Sur l’avantage numérique, ils ont eu plusieurs chances, surtout à Syracuse » a noté l’entraîneur-chef. « J’ai trouvé que notre avantage numérique était nettement supérieur dans les deux derniers matchs au niveau du contrôle de la rondelle et des lancers au filet. »

Mercredi soir, il aura d’ailleurs la chance de jouer son premier match dans une Place Bell remplie de partisans, qui suivront ses faits et gestes de très près. C’est le genre de support qui peut aider la confiance d’un joueur.

Dans le même entretien mardi matin, Jean-François Houle a justement parlé de la confiance de Caufield et de son attitude après son affection à Laval.

« Il est arrivé avec une bonne attitude » a expliqué Houle. « Je pense qu’il comprend qu’il a besoin de prendre confiance. Il a joué beaucoup en fin de semaine. Il était sur la glace assez souvent en avantage numérique. Il a eu de bons lancers. Il a eu des bonnes chances de compter. »

D’ailleurs, lorsqu’on regarde la charte des lancers de Caufield lors de ces deux matchs sur la route, les chances de compter apparaissent assez rapidement. Pendant ces deux rencontres, le #44 de Laval a décoché six tirs, dont quatre contre Syracuse, ce qui était un sommet pour les attaquants du Rocket.

De ces six tirs, cinq sont venus de l’enclave, ce qui appuie pleinement les propos de l’entraîneur du Rocket, qui a aussi vanté la qualité de son tir. La vérité, c’est qu’avec ce tir, si ces chances s’accumulent aussi rapidement, il y a de bonnes chances que Cole Caufield parvienne à soulever la foule de la Place Bell.

C’est évidemment ce que ça prendrait pour aider la confiance du jeune joueur, mais l’entraîneur a aussi voulu expliquer que le processus de développement s’attardait à son jeu sur toute la surface glacée.

« Il faut aussi qu’il se concentre sur son jeu défensif » a rappelé Jean-François Houle. « C’est important de prendre ça au jour le jour et de s’améliorer à chaque jour. »

À ce chapitre, les dénigreurs de Caufield vont noter le différentiel de -4 en deux matchs sur la route comme une preuve d’échec de sa part. Par contre, il faut appliquer un peu de contexte à cette statistique.

Ça commence avec le fait que deux des quatre buts contre lorsque Caufield était sur la glace ont été alloués alors que le filet du Rocket était désert. C’est donc difficile de blâmer le jeu défensif d’un joueur dans ces circonstances puisque le club poussait évidemment pour un but en fin de partie et dans ce temps-là, c’est possible que tu en accordes un.

D’ailleurs, si on se concentre sur le jeu à 5 contre 5, on voit que le Rocket a maintenu un différentiel de +1 aux chances de marquer lorsque Cole Caufield était sur la glace pendant ce voyage de deux matchs.

C’était la troisième meilleure performance chez les attaquants du Rocket à ce chapitre derrière les deux joueurs avec qui il a commencé ce voyage; Ryan Poehling (+2) et Rafaël Harvey-Pinard (+2).

C’est le genre de statistique dans laquelle tu ne peux tout simplement pas bien performer en jouant mal dans ta zone défensive ou en ne générant pas offensivement. C’est aussi le genre de situation qui pointe vers le fait que quand le compteur de Cole Caufield va débloquer, ça risque de s’accumuler rapidement. Avec un séjour de trois matchs à la Place Bell qui s’amorce pour le Rocket, la table est mise pour qu’on revoit le joueur que plusieurs espéraient après sa saison 2020-21 de rêve.