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HOULE: « LUCAS N’A PAS BESOIN D’UNE LETTRE POUR ÊTRE UN LEADER  »

Lucas Condotta fait forte impression depuis qu’il s’est joint au Rocket l’an dernier.

MONTRÉAL – L’ambiance exceptionnelle des séries à la Place Bell l’an dernier a marqué Lucas Condotta.

L’attaquant de 25 ans s’est imprégné de chaque seconde de l’ambiance extraordinaire qui a propulsé le Rocket à une victoire de passer en finale de la coupe Calder.

Reste maintenant à voir si Condotta et ses coéquipiers obtiendront leur place en séries dans les semaines à venir et, par le fait même, la chance de revivre cette ambiance unique le mois prochain.

Le natif de Georgetown, en Ontario, et diplômé de l’Université du Massachusetts à Lowell est convaincu que la troupe y parviendra.

« On forme une équipe soudée. Qui obtient le crédit n’importe à personne. On joue les uns pour les autres, et c’est notre plus grande force », a affirmé Condotta, qui a signé un contrat d’un an avec les Canadiens en mars dernier. « Qui marque ou qui obtient la mention d’aide ne nous importe pas, on veut simplement gagner et continuer d’avancer. C’est ce qui nous rend spéciaux. On est tissés serré. »

Condotta sera sans aucun doute un acteur clé dans la quête du Rocket d’une place en séries.

Il a accumulé 16 buts et 24 points en 61 matchs à sa saison recrue et continue d’impressionner.

« Au fil des mois, je suis devenu de plus en plus à l’aise. Être entouré de gars plus vieux tous les jours m’a beaucoup aidé. Ce sont tous des professionnels, a loué Condotta. Gabriel Bourque est notre capitaine, maintenant, et c’est l’une des meilleures personnes au monde. Le regarder aller et voir comment il fait les choses m’a aussi beaucoup aidé. C’est un gars qui ferait n’importe quoi pour ses coéquipiers et pour qui que ce soit dans l’équipe. C’est la meilleure personne que je connaisse. »

Il accorde aussi le crédit de son succès à l’entraîneur-chef de Laval, Jean-François Houle.

Houle a aidé Condotta à connaître une transition de la NCAA à l’AHL sans encombre.

« J’ai eu la chance de jouer pour J-F à la fin de l’année dernière. Il m’a aidé à m’adapter au jeu. Il était toujours très positif. Il me laissait faire des erreurs, puis il m’en parlait par après. Il ne m’a jamais fait sentir mal, a expliqué Condotta. Au début de la saison actuelle, il a fait un bon travail avec moi. Il m’a d’abord mis sur le quatrième trio, puis j’ai monté les échelons. Il me laisse jouer mon jeu, utiliser mes habiletés, et simplement jouer au hockey. »

Il n’y a aucun doute qu’Houle apprécie les atouts que le numéro 42 apporte à l’équipe, tant sur la glace qu’en dehors.

Condotta a rapidement capté l’attention de l’entraîneur expérimenté.

« Lucas est un peu comme Joël Teasdale. Il est très dur à affronter. Il fonce au filet et il est capable d’être physique. C’est probablement le joueur le plus aimé de l’équipe. C’est un leader qui n’a pas de lettre sur son chandail, mais il n’a pas besoin de lettre pour être un leader. Des joueurs comme lui, il n’y en a pas tant que ça, a déclaré Houle. De tels joueurs sont indispensables. Ce sont des joueurs qui sont très intenses et qui gagnent souvent leurs batailles dans les coins de la patinoire. »

Condotta serait ravi d’avoir à nouveau l’occasion de montrer ses habiletés lorsque l’enjeu est plus important.

Il croit que les partisans du Rocket peuvent toujours pousser l’équipe à se surpasser lorsque celle-ci évolue à domicile.

« La Place Bell, pendant les séries, est un endroit extraordinaire. C’est incroyable. On peut voir par notre façon de jouer à la maison en saison qu’on adore jouer ici. Et, quand vient le temps des séries, c’est une toute autre bête. Je me rappelle encore les matchs en blanc. C’était fou, s’est souvenu Condotta. « Quand on joue à la Place Bell, on veut en donner plus. On veut jouer pour nos partisans. Ça signifie davantage pour eux, et ça signifie davantage pour nous. On saute sur la glace et on fait tout ce qu’il faut pour notre équipe et pour les partisans. On a de loin le meilleur amphithéâtre de l’AHL et les meilleurs partisans. »