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Rocket de Laval | Guide de l’après-saison

Retour sur la saison du Rocket jusqu’à présent

MONTRÉAL – Attachez votre ceinture, le dernier droit est enclenché pour le Rocket de Laval.

BILLETS : Matchs individuels du Rocket de Laval

Le club-école des Canadiens espère apposer un « X » à côté de son nom dans le classement de la Ligue américaine de hockey, mais il a encore du pain sur la planche avant de pouvoir sécuriser sa place en séries éliminatoires.

En date du 30 mars, seulement un point sépare la troupe de l’entraîneur-chef Jean-François Houle d’une place en séries. Mais cette saison a démontré qu’une soirée peut tout changer et, tant et aussi longtemps qu’une équipe n’a pas reçu son « X », les jeux ne sont pas faits.

Mais, comme il en a souvent été le cas cette saison, le classement peut changer d’un jour à l’autre, et tant et aussi longtemps que le « X » n’y est pas, l’incertitude demeurera.

Si vous vous questionnez à savoir comment le Rocket s’est rendu là, ce qui suit vous aidera à mieux comprendre. Voici un aperçu de la saison du Rocket jusqu’à présent, de ce qu’il reste à la campagne actuelle, des joueurs à surveiller ainsi que du fonctionnement des séries de l’AHL.

RETOUR SUR LA SAISON

Le hockey d’après-saison n’a pas encore débuté, mais, pour le Rocket, c’est comme si les mémorables séries de l’an dernier n’avaient jamais pris fin.

Un début de saison peu fructueux a fait en sorte la troupe de l’entraîneur-chef Jean-François Houle a dû redoubler d’efforts pour remonter au classement dans la deuxième moitié de la campagne.

Le Rocket a finalement su trouver son rythme et se mettre en position d’une possible qualification, ces dernières semaines. Le club occupe actuellement le sixième rang de la Division nord, avec une fiche de 27-28-7-3.

« On commence à trouver un peu plus notre jeu; on joue plus de matchs au complet, selon moi, et je pense qu’on joue avec plus de constance, par-dessus tout. Au cours de la saison, il y a eu des hauts et des bas, mais, en ce moment, la tendance va plus dans la bonne direction qu’avant », a dit le défenseur Corey Schueneman. « On sait ce qui est en jeu, on connaît l’importance des matchs à venir et on va se donner la meilleure des chances. »

Voici comment s’est déroulée la saison, mois par mois :

  • Octobre : Après le premier mois de la campagne 2022-2023, le Rocket avait une fiche de 2-5-1-0, ce qui le classait dans les derniers rangs de la Division nord.
  • Novembre : La troupe de Jean-François Houle s’est reprise en main pour conclure le mois avec une fiche de 5-6-2-0.
  • Décembre et janvier : Ces deux mois consécutifs ont servi de point tournant pour le Rocket. Laval a totalisé 11 victoires contre sept défaites en temps règlementaire, et a laissé filer cinq rencontres en prolongation ou en tirs de barrage.
  • Février : Laval a connu quelques hauts et bas au cours de ce mois, remportant trois de ses quatre premiers matchs, avant de s’incliner quatre fois lors des cinq dernières rencontres. Après avoir écoulé les 28 jours de février, le Rocket présentait une fiche de 21-22-7-2.
  • Mars : En date d’aujourd’hui, la moyenne du Rocket avoisinne la barre des ,500. Il a gagné six matchs, en a perdu tout autant, puis s’est incliné une fois en fusillade.

TOUT SE JOUERA EN AVRIL

La bonne nouvelle pour le Rocket, c’est que l’obtention d’une place en séries est tout à fait envisageable. La mauvaise, c’est qu’il ne contrôle qu’une partie du destin.

Des sept matchs restants au calendrier, quatre seront disputés à la Place Bell – dont les trois derniers à l’horaire – où le Rocket a récolté un cumul de 15-9-5-3 cette saison. C’est donc dire que trois duels auront lieu à l’étranger; Laval a une fiche de 12-19-2-0 à l’extérieur du Québec cette année.

Présentement, l’affrontement le plus important pour le Rocket est toujours le suivant. Mais, bien que chaque match – ou chaque point, plutôt – ait un impact sur les prochaines semaines, la rencontre à domicile du vendredi 7 avril contre les Monsters est particulièrement considérable et pourrait agir comme facteur décisif dans la Division nord.

JOUEURS À GARDER À L’OEIL

Laval a été victime de l’effet domino des nombreuses blessures qui ont secoué Montréal tout au long de la saison. Par conséquent, le Rocket a été forcé d’employer un personnel varié et changeant, afin de pallier l’absence de joueurs appelés en renfort par le grand club.

Certains individus ont cependant été présents tout au long de la saison, brillant à leur façon. C’est le cas de Joël Teasdale, qui a enfilé l’aiguille à 23 occasions, ajoutant aussi 14 mentions d’aide à sa fiche. Anthony Richard et lui sont les seuls joueurs de l’équipe à avoir franchi le cap des 20 buts. Teasdale a particulièrement fait bonne figure en deuxième moitié de saison. Depuis le 20 janvier, l’ancien de la LHJMQ a trouvé le fond du filet 16 fois en seulement 26 matchs.

Richard mène les siens au chapitre des buts et des points. Son apport à son club de l’AHL a été indéniable. L’attaquant âgé de 26 ans, qui a été rappelé pour deux séjours distincts dans l’uniforme des Canadiens cette saison, connaît la meilleure campagne de sa carrière jusqu’ici. Son enviable vitesse fait de lui une menace constante sur la glace et ses 57 points (24B, 33A) en sont la preuve.

À la ligne bleue, William Trudeau semble bien s’intégrer avec Laval. Prenant part à sa première saison dans l’AHL, le défenseur de 20 ans a amassé 21 points (6B, 15A) en 53 matchs. Nicolas Beaudin, présentement tenu à l’écart du jeu en raison d’une blessure, connaît également une transition fluide après avoir été acquis des IceHogs de Rockford. L’ancien choix de premier tour a obtenu deux buts, 19 passes et un total de 21 points en 37 affrontements cette année.

Cayden Primeau s’est occupé du plus gros de la charge de travail devant la cage lavalloise après s’être remis d’une blessure qui l’a forcé à s’absenter six semaines. À ses sept dernières sorties, le gardien américain a réussi un pouventage d’efficacité de ,929 et il a accordé en moyenne 2,14 buts par rencontre.

Parmi les nouveaux venus notables, on compte Jayden Struble et Emil Heineman, qui se sont récemment joints au club après avoir disputé la campagne 2022-2023 dans la NCAA et la SHL, respectivement. Le défenseur et l’ailier amènent une profondeur supplémentaire au Rocket, dans les deux zones. Depuis son arrivée de ce côté-ci de l’océan, Heinement a inscrit quatre buts en quatre matchs. Pas mal, non?

Pierrick Dubé s’est aussi fait la bougie d’allumage de Laval à plusieurs reprises depuis qu’il a intégré l’équipe pleinement à la mi-décembre. Natif de Lyon, en France, l’attaquant jamais repêché a marqué 11 fois et été crédité de 16 mentions d’assistance en 37 matchs cette saison. Il présente une moyenne de plus d’un point par rencontre à ses 19 derniers matchs.

De plus, les services de Rafael Harvey-Pinard et Jesse Ylonen peuvent servir au Rocket à tout moment d’ici la fin de la présente campagne, puis en séries si l’organisation passe à l’étape suivante. Harvey-Pinard a obtenu 25 points (15B, 10A) en 35 matchs avec Laval cette année, tandis qu’Ylönen en a récolté 29 (9B, 20A) avec le club-école des Canadiens en 2022-2023.

FORMAT DES SÉRIES DE L’AHL

Le format des séries de l’AHL est différent de celui de la LNH.

En ce qui a trait au potentiel scénario d’après-saison du Rocket, les paramètres seraient les suivants :

  • Premier tour : 2 de 3 entre les équipes classées aux 4e et 5e rangs de la Division nord
  • Demi-finales de division : 3 de 5 opposant le gagnant du premier tour (4e rang c. 5e rang) et l’équipe en 1re place de la Division nord. Les 2e et 3e rangs s’affrontent aussi dans un 3 de 5
  • Finale de division : 3 de 5 entre le gagnant du duel 4e/5e rang c. 1er rang et le gagnant du duel 2e rang c. 3e rang
  • Finale d’association : 3 de 5 opposant le gagnant de la Division nord au gagnant de la Division atlantique
  • Finale de la coupe Calder : 4 de 7 entre le gagnat de l’Association de l’Est et le gagnant de l’Association de l’Ouest

Toutes les statistiques sont en date du 30 mars inclusivement.