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La constance de Jean-Sébastien Dea

Le Rocket vient de finir une partie particulièrement chargée de son calendrier causée par les contraintes de la COVID-19 imposées plus tôt cette saison. Heureusement pour l’organisation, ce rattrapage est terminé et le Rocket occupe toujours une place donnant accès aux séries.

Pour passer à travers cette séquence absolument brutale, l’équipe a eu besoin de la contribution de tout le monde, mais surtout de ses leaders. L’un d’entre eux est Jean-Sébastien Dea, qui a vu un A être greffé à son chandail à quelques reprises cette saison, mais surtout, qui est l’attaquant qui a joué le plus de minutes pour le Rocket cette saison.

On dit souvent que la disponibilité est la meilleure qualité dans le monde du sport et c’est particulièrement le cas quand les matchs s’enchaînent à un rythme effréné comme ça a été le cas pour Laval récemment.

« Ce n’est pas évident de tout le temps jouer comme ça » a admis Jean-Sébastien Dea au cours de cette séquence. « Les gars ne sont pas habitués d’avoir un horaire aussi chargé, d’avoir autant de matchs en peu de soirs, mais ce n’est pas une excuse. »

Ce ne sont pas seulement que des paroles pour Dea. Lors des cinq derniers matchs de ce passage éreintant, il a récolté cinq points. Le dernier match contre les Penguins était peut-être le plus impressionnant alors qu’il a récolté une mention d’aide en plus de diriger un total de 9 tirs sur le but adverse.

Le #10 du Rocket ne travaille pas seulement en zone offensive non plus. Lors des cinq mêmes matchs, l’adversaire de Laval n’a jamais obtenu plus de chances de marquer à 5 contre 5 que le Rocket lorsque Jean-Sébastien Dea était sur la glace. C’est donc dire qu’à chaque soir, lorsqu’il patinait, le Rocket avait l’avantage à égalité numérique.

C’est une belle preuve de constance, surtout considérant les circonstances du calendrier. D’ailleurs, cette constance n’est pas passé inaperçue auprès de l’entraîneur de l’équipe, qui donne énormément d’importance à cette qualité.

« On l’a dit depuis le début de l’année, la Ligue Américaine, c’est la constance » a rappelé Jean-François Houle pendant ce calendrier chargé. « Ce n’est pas évident pour certains jeunes joueurs, ils vont peut-être l’apprendre à la dur un petit peu, mais c’est important d’avoir une constance pour pouvoir jouer dans la Ligue Américaine comme joueur régulier. »

C’est donc dire que cette performance de Dea, soir après soir, est un beau modèle pour les jeunes de l’organisation qui tentent de continuer leur développement tout en adaptant leur jeu au hockey professionnel. C’est exactement ce que tu veux de la part d’un vétéran dans un club-école.

Cette constance ne date pas seulement de cette séquence difficile non plus. On la voit lorsqu’on regarde les statistiques complètes de la saison du Rocket de Laval.

Depuis le début de la campagne, Dea a maintenu un différentiel de +29 aux chances de marquer à 5 contre 5. Parmi les attaquants actifs dans l’alignement de Laval, le seul qui le devance est Rafaël Harvey-Pinard, avec qui il a beaucoup joué depuis le début de la saison. D’ailleurs, ce sont eux qui complétaient le trio de Jesse Ylönen avant que ce dernier soit rappelé par le grand club de Montréal. Jean-Sébastien Dea a donc bien rempli le gros défi que présentait le calendrier du Rocket au cours des dernières semaines. Il en a aussi profité pour rappeler à tout le monde dans l’organisation qu’il est le genre de vétéran que tu veux dans une équipe de la Ligue Américaine. Non seulement c’est un bon modèle pour les jeunes, mais il contribue aussi b