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Pour la première fois de l’histoire, le Rocket affronte le Heat

Pour la première fois de son histoire, le Rocket de Laval va se mesurer au Heat de Stockton cette saison. Ça commence jeudi soir à Calgary pour une séquence de quatre matchs en six jours. Ce sera certainement un bon test pour le Rocket puisque le Heat est la seule équipe en avant de Laval au classement dans la division canadienne.

Il faut dire que le Heat vient tout juste de terminer une séquence de huit victoires consécutives pendant laquelle ils ont conservé un différentiel de +18. C’est donc une formation en pleine possession de ses moyens qui accueillera le Rocket à Calgary.

« Ça va être un bon défi parce que Stockton est toute une équipe » a expliqué l’entraîneur-chef du Rocket. « Je les ai regardés sur le vidéo, ils sont très talentueux. Ils sont très bons et ils ont de l’expérience. »

Alex Petrovic a été la pierre angulaire de la défense du Heat pendant cette séquence avec ses 12 points et son expérience de 269 matchs dans la LNH. Heureusement pour le Rocket, son bon jeu lui a valu un rappel à Calgary, mais il a été remplacé par un gars avec encore plus de matchs en carrière dans la LNH en Michael Stone (472), donc ce n’est rien qui affaiblit leur équipe.

En compagnie de Stone, les Flames ont aussi envoyé le gardien québécois Louis Domingue au Heat. Celui qui a 100 matchs en carrière dans la AHL aura probablement la chance d’en ajouter contre le Rocket.

Sinon, le Heat peut aussi compter sur Garret Sparks devant le filet. À 92,3%, Sparks possède présentement le sixième meilleur % d’arrêts dans la Ligue Américaine. Il a également une feuille de route impressionnante qui compte notamment une Coupe Calder et un trophée Baz Bastien Memorial remis au meilleur gardien de la AHL. Il avait également été nommé sur la première équipe d’étoiles de la ligue cette année-là.

En attaque, ce sont Matthew Phillips (#11) et Adam Ruzicka (#29) qui ont mené la charge avec 14 points chacun en 11 parties. Les deux sont dans le top 10 de la ligue à ce chapitre et aucun autre joueur de ce groupe a joué aussi peu de matchs qu’eux.

Emilio Pettersen (#46) est un autre attaquant qui se démarque alors qu’il est présentement à égalité au 10e rang des pointeurs chez les recrues dans la Ligue Américaine. Il partage notamment cet échelon avec un certain Jesse Ylönen.

Les amateurs de la LHJMQ reconnaitront également un certain Dmitry Zavgorodniy (#17), qui s’est illustré au cours des trois saisons précédentes avec l’Océanic de Rimouski.

Évidemment, avec autant de talent offensif, la discipline sera un enjeu extrêmement important pour le Rocket. Avant leur série de quatre matchs, le Heat a le deuxième meilleur avantage numérique de la ligue avec un taux de réussite de 34,2%. Leur désavantage numérique s’illustre également avec seulement six buts d’accordés dans cette facette du jeu depuis le début de la campagne. Seulement trois formations peuvent se vanter de faire mieux et aucune n’évolue dans la division canadienne.

Le Heat représente donc un défi complet et différent pour le Rocket. Dans une saison comme celle-ci, c’est difficile de demander mieux pour aider le développement des joueurs du Rocket.