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MAXIM LAMARCHE, HEUREUX À LA MAISON

Par Raphaël Doucet

Maxim Lamarche est un jeune homme chanceux, et il le sait. Né à Laval, il porte depuis la saison dernière le chandail de l’équipe professionnelle de sa ville natale, le Rocket, et joue devant sa famille. Une situation qu’il chérit chaque jour et qu’il espère prolonger le plus longtemps possible.

Quand Joël Bouchard a pris les guides du Rocket, à l’été 2018, il a embauché plusieurs anciens joueurs qu’il avait dirigés avec l’Armada de Blainville-Boisbriand, mais il a aussi attiré quatre Lavallois, question d’augmenter le sentiment d’appartenance des partisans du Rocket.

Si Simon Després, Alexandre Grenier et Phélix Martineau n’ont fait que passer « chez eux », Maxim Lamarche y écoule présentement la dernière année de son contrat de deux ans.

Dans les faits, Lamarche est donc un Rocket depuis 15 mois, mais il avoue que l’idée de jouer à Laval a commencé à l’attirer dès que le Canadien a annoncé qu’il y déménagerait son club-école, en juillet 2016.

« À l’époque, j’étais encore sous contrat à Lehigh Valley, précise celui qui a passé cinq saisons dans l’organisation des Flyers. Mais je me disais qu’un jour, ce serait le fun jouer à la maison. Je suis vraiment chanceux que le timing ait été bon entre le Rocket et moi, quand je suis devenu joueur autonome à l’été 2018. En plus, on m’a donné un contrat de deux ans, ce qui est rare dans la Ligue américaine. »

Lamarche ne se souvient plus trop si c’est son agent qui a contacté le Rocket ou le contraire. Il se souvient seulement de la joie qu’il a ressentie quand il a appris que son rêve allait devenir réalité. « Mes parents étaient tellement contents quand je leur ai annoncé que je m’en venais jouer à Laval, et moi aussi. Ç’a vraiment été un beau moment en famille, raconte Lamarche en souriant. Encore aujourd’hui, je ne réalise pas totalement que j’ai la chance de passer mon année complète au Québec. Des fois, après mon entraînement estival, j’ai encore le réflexe de paqueter mes affaires pour partir jouer aux États-Unis. Mais non! Je joue chez moi, à cinq minutes de la maison où j’ai grandi et où mes parents vivent encore. »

Près de sa famille

Pierre et Lorraine, les parents de Maxim, sont des maniaques de hockey. Ils n’ont jamais eu peur de se rendre à Adirondack, Elmira, Reading ou Lehigh Valley — où Maxim a évolué dans la LAH et la ECHL — pour voir jouer en personne leur « bébé ».

Papa et maman ne ratent maintenant pas un match à Laval. Pierre assiste même parfois aux entraînements. Véronique, la soeur de Maxim, est aussi une spectatrice assidue et savoure le retour au bercail de son frérot, lui qui a quitté le nid familial à 17 ans, pour aller jouer dans la LHJMQ à Victoriaville, puis à Baie-Comeau.

« Ma famille me supporte depuis que je suis tout jeune, avoue le défenseur droitier de 27 ans. C’est grâce à mon père, ma mère et ma soeur si je me suis rendu chez les professionnels. C’est donc vraiment le fun de pouvoir jouer devant eux à chaque match et de les voir chaque semaine. »

Propriétaire d’une maison de ville à Blainville depuis 2016, Lamarche revenait s’entraîner au Québec chaque été depuis ses débuts chez les pros, il y a six ans. Mais ce n’est pas pareil y vivre à l’année longue.

Souhaitant ouvertement que son séjour avec le Rocket se poursuive au-delà de la présente saison, Lamarche se souviendra toute sa vie du 12 octobre 2018, soit la date de son premier match à Laval. « La première fois que j’ai embarqué sur la glace de la Place Bell dans le chandail du Rocket, j’en ai eu des frissons. C’était un très beau moment. Surtout que dans les gradins, il y avait ma famille, mais aussi plusieurs amis et des anciens entraîneurs. Je vais toujours me souvenir de ce moment spécial », mentionne Lamarche, un colosse de 6’3’’ et 217 lb qui a le coeur à la bonne place, dans tous les sens du mot.