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DAUPHIN ET DROUIN, DES VIEUX CHUMS

Laurent Dauphin était au téléphone avec son bon ami Jonathan Drouin quand il a appris qu’il était échangé des Predators de Nashville au Canadien de Montréal, le 7 janvier dernier. Comment est née cette amitié entre Drouin, qui a grandi à Huberdeau, et Dauphin, qui a vécu sa jeunesse 90 minutes plus loin, à Repentigny? Au hockey d’été.

Raphaël Doucet – 91.9 Sports

« L’été, tu peux choisir ton équipe, précise Dauphin, qui a été acquis en retour de Michael McCarron. Anthony Duclair, Jo et moi, on jouait ensemble à Montréal, avec le chandail du Canadien en plus! On avait 12-13 ans et ça a tout de suite cliqué entre nous. »

Plus tard, Drouin a joué son hockey midget AAA avec les Lions du Lac St-Louis, dans l’Ouest de l’île de Montréal, et son hockey junior à Halifax.

Pendant ce temps, Dauphin défendait les couleurs du Phénix du collège Esther-Blondin midget AAA (située à Saint-Jacques, dans Lanaudière), puis des Saguenéens de Chicoutimi, dans la LHJMQ.

Les deux à Montréal

Malgré leur éloignement géographique, Dauphin et Drouin sont demeurés proches. Et leur amitié s’est solidifiée quand Drouin a été échangé à Montréal, en juin 2017, pratiquement au même moment où Dauphin et sa copine achetaient un condo dans Griffintown, un quartier montréalais en plein essor. L’été, les deux chums jouent une ou deux fois par semaine au golf.

Nul ne sait si, un jour, Drouin et Dauphin évolueront ensemble pour le Canadien. Après tout, depuis le début de la saison 2017-2018, Dauphin n’a joué que trois matchs dans la LNH, tous avec les Coyotes de l’Arizona. Il n’a jamais eu sa chance « en haut » avec les Predators et bien malin est celui qui peut prédire les plans du CH avec celui qui deviendra joueur autonome avec compensation le 1er juillet.

De retour au Québec

Mais Dauphin n’est pas malheureux avec le Rocket, loin de là. « Ça va bien, je suis content de mon jeu, même si j’aimerais produire plus [4 points en 16 matchs], dit le choix de deuxième tour des Coyotes, en 2013. Depuis mon arrivée à Laval, j’ai beaucoup de temps de glace et de responsabilités. Je suis content de renouer avec Charles [Hudon] et je connaissais déjà bien Yannick [Veilleux] et Xavier [Ouellet], parce qu’on s’est déjà entraîné ensemble, l’été. C’est le fun de revenir jouer au Québec. »

Dauphin est également content de pouvoir parler en français à outrance, quoiqu’il n’avait rien perdu de la Langue de Molière à Milwaukee, étant donné la présence des Carrier, Gaudreau, Richard, Allard et Olivier. « C’est surtout avec les coachs que c’est différent. À Milwaukee, je leur parlais en anglais, mais pas ici. La communication et la compréhension sont plus faciles », note le joueur de centre, en faisant référence à Joël Bouchard, Daniel Jacob, Alexandre Burrows et Marco Marciano.

Vétéran de près de 270 matchs dans la Ligue américaine, Dauphin dit concentrer présentement tous ses efforts à aider le Rocket à se qualifier pour les séries. Ensuite, avec son agent, il pensera à son prochain contrat qui, espère-t-il, sera avec le Canadien.

Quel scénario ce serait si, un jour, il foule la glace aux côtés de son chum Drouin. Mais on est loin d’être rendu là.