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Un nouveau départ pour Brandon Gignac

Brandon Gignac vient d’une famille qui adore le hockey. Très jeune, il n’avait que ça en tête. Ses parents, son frère et lui  ne manquaient aucun match des Canadiens de Montréal à la télévision. Le hockey est rapidement devenu son sport, sa priorité. Il a joué tout son hockey mineur au Québec, en passant par l’École secondaire Georges-Vanier à Laval et  le Collège Esther-Blondin, où il enfilait les couleurs du Phénix. Lors du repêchage de la LHJMQ de 2013, il a été sélectionné par les Cataractes de Shawinigan, l’équipe avec laquelle il a disputé ses quatre saisons au niveau junior.

« Je suis super content d’être resté quatre ans dans la même équipe, c’est flatteur et ça va toujours être précieux, pour moi, d’avoir fait partie de l’organisation des Cataractes. »

Il a vécu de beaux moments à Shawinigan. Lors de la saison 2016-2017, il a eu la chance de disputer quelques matchs avec son frère, William. Ce sont sans contredit de beaux souvenirs pour lui et sa famille. Un autre moment marquant fût sa participation en finale de la Coupe du Président lors de sa troisième saison, où il a malheureusement subi la défaite face aux Huskies de Rouyn-Noranda, l’équipe dont faisaient partie ses coéquipiers actuels Jean-Christophe Beaudin et Alexandre Fortin.

« Quand ça s’est passé, j’étais fâché parce qu’on les haïssait Rouyn, mais là on a passé à autre chose. C’est dans le passé, aujourd’hui on joue dans la même équipe et on a du fun ensemble. »

En 2016, à Buffalo, à l’occasion du Repêchage d’entrée dans la LNH, il a été choisi en troisième ronde par les Devils du New Jersey, organisation avec laquelle il a disputé quatre saisons, principalement dans la ligue américaine.

À sa première année chez les professionnels, après avoir joué 21 parties dans l’uniforme des Devils de Binghamton, il s’est blessé au genou, une blessure qui a mis fin à sa saison et qui venait à un assez mauvais moment. Ce fut difficile physiquement et mentalement, mais il a travaillé fort. Travaillé fort pour revenir au jeu, pour prouver à l’organisation qui l’avait repêché qu’il en « avait dans le ventre ».

« Ça a été un gros challenge pour moi et d’un autre côté ça m’a appris à plus apprécier le hockey, parce que tout le temps à l’écart du jeu que j’ai eu, à penser à revenir au jeu et à revenir avec l’équipe, à travailler fort pour montrer que mon genou était correct, ça m’a fait apprécier le hockey davantage. »

L’année suivante, il a disputé son premier match dans la LNH. Il a chaussé ses patins le 9 mars 2019, au mythique Madison Square Garden pour un duel entre les Devils et les Rangers. Malgré la défaite, c’est un beau moment pour lui.

Son passage avec l’organisation du New Jersey s’est conclu la saison dernière avec un séjour dans la ECHL à Jacksonville, où il a amassé un total respectable de 27 points en 35 matchs.

Il est donc arrivé à Laval avec un nouveau souffle! Dès son arrivée, il s’est senti à sa place dans l’équipe et dans la ville. Cette saison, il a changé plusieurs choses dans sa routine, voulant s’assurer d’avoir du plaisir et d’être en mesure de donner le meilleur de lui-même.

« Maintenant, je veux juste rester positif, peu importe ce qui arrive. Des fois dans nos routines il y a des petites affaires qui arrivent et ça me jouait dans la tête. J’étais trop dedans, c’était rendu crackpot. Il fallait que je fasse tout, tout, tout parfait. Maintenant, je me dis : il arrivera ce qu’il arrivera. Là, j’arrive dans la game, je veux avoir de l’énergie, avoir du fun à jouer. C’est là que je joue le mieux, quand j’ai du fun. »

Il sait que le Rocket est rempli de talent et d’expérience et qu’il devra travailler avec ardeur toute l’année pour faire sa place. L’approche des entraîneurs lui plaît. Le côté très humain qu’apportent Jean-François Houle et ses adjoints lui donne confiance et il est heureux de joueur au hockey pour cette équipe et pour cette organisation.