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Une saison réussie pour le Rocket

En partant, on savait que la saison 2021 n’allait pas être comme les autres. Par contre, personne n’aurait pu prédire que le Rocket allait réécrire son livre des records tout en alignant à un moment donné ou un autre dans son alignement Cole Caufield, Brendan Gallagher et Carey Price. Pourtant, c’est ce qui est arrivé.

Le passage de deux matchs de Cole Caufield en est un qui va certainement rester ancré dans la mémoire de tous les partisans qui l’ont regardé. Celui qui est reconnu pour son talent de marqueur s’est même démarqué avec un jeu spectaculaire qui a mené à un but de Xavier Ouellet.

Caufield a terminé son passage dans la LAH avec trois buts et une mention d’aide en deux matchs. Il a notamment obtenu les deux buts gagnants dans ses matchs avec Laval en plus d’impressionner l’entraîneur-chef de l’équipe.

« Dès sa première présence, on a vu qu’il était confortable » avait expliqué Joël Bouchard après son premier match. « C’est un joueur d’élite, il ne faut pas l’oublier. On est content de la façon dont ça s’est déroulé pour lui. Je pense que ses coéquipiers étaient vraiment contents aussi. Ils l’ont aidé tout au long du match. »

Cole n’était pas le seul jeune attaquant qui a impressionné avec le Rocket cette saison. En fait, c’était pratiquement un thème avec les Jesse Ylönen, Ryan Poehling, Rafaël Harvey-Pinard, Joël Teasdale, Cameron Hillis et Jan Mysak. Ce dernier n’aurait même pas pu jouer avec le Rocket dans une saison normale, mais il en a profité pour faire sa marque, signer son contrat et marquer son premier but spectaculaire au Centre Bell.

Pour ce qui est de Ryan Poehling, n’importe qui l’ayant vu jouer cette année pourrait te dire qu’il a pris un gros pas en avant. Il n’a pas pu terminer la saison à cause d’une blessure, mais avec 25 points en 28 matchs, il était le meilleur pointeur de l’équipe lors de la fin de sa campagne.

La meilleure nouvelle dans son cas, c’est que ce n’est pas seulement sa production offensive qui a augmenté. Son jeu complet a vraiment évolué comme le démontre son excellent %Corsi de 61,86%. Son coach l’a aussi noté.

« Il a pris de la confiance, de l’assurance et de l’expérience » a analysé l’entraîneur-chef du Rocket Joël Bouchard en parlant de Poehling plus tôt cette saison. « Donc, sur la glace, je trouve qu’il est plus engagé sur 200 pieds. Il est moins en réaction et ça c’est normal pour un jeune joueur d’avoir cette espèce d’adaptation-là. Il est plus impliqué dans le jeu. »

Un autre jeune attaquant dont le jeu à 5 contre 5 a été impressionnant a été Rafaël Harvey-Pinard. Il a été le deuxième meilleur attaquant du Rocket à ce chapitre cette saison avec un différentiel de chances de marquer de +86. Jordan Weal est le seul à l’avoir devancé et RHP s’est donné un bon coussin sur la troisième place occupée par Yannick Veilleux puisque celui-ci a terminé l’année à +64.

C’est aussi important de parler de ces vétérans comme Weal et Veilleux. Le Rocket avait la chance de compter sur quelques joueurs d’expérience de qualité à l’attaque pour entourer les jeunes. En plus de Veilleux et Weal, on peut penser à Joseph Blandisi, qui a longtemps épaulé Poehling et Teasdale, ou à Alex Belzile et Laurent Dauphin. Ce dernier a d’ailleurs levé son jeu d’un cran en fin de saison lorsque les effectifs ont commencé à manquer. Avant le dernier match, il avait une séquence de 12 points en neuf parties.

À la défense, la révélation a sans aucun doute été Corey Schueneman. Ce défenseur méconnu au camp d’entraînement a longtemps été vanté par Joël Bouchard et lorsque les matchs ont débuté, on a rapidement compris pourquoi.

Schueneman a mené tous les joueurs du Rocket avec un différentiel de chances de marquer à 5 contre 5 de +117. Ces bonnes prestations lui ont d’ailleurs valu son premier contrat de la LNH en carrière.

Un autre qui s’est mérité un contrat du genre au cours de la saison du Rocket a été Gianni Fairbrother. Le choix de troisième ronde du Tricolore en 2019 n’aura joué que trois matchs avec Laval avant de retourner dans la WHL, mais c’était suffisant pour laisser sa marque. C’était la même chose pour Kaiden Guhle, qui a également participé à trois matchs pour le Rocket.

Au total, on parle de 41 joueurs qui ont porté l’uniforme de l’équipe pendant ses 36 parties. C’est une occurrence assez fréquente et ça explique pourquoi malgré tous ces changements, Joël Bouchard est parvenu à monter une équipe qui s’est mérité le trophée Frank S. Mathers remis au champion de la division canadienne.

Ce succès, et leurs prestations, ont notamment permis à Cayden Primeau et Michael McNiven d’établir un record d’équipe pour la plus longue séquence de victoires consécutives. La formation aura également battu un record pour le plus grand nombre de tirs dans un match avec 60 contre les Marlies de Toronto. Ce ne sont que deux exemples du succès inégalé du Rocket 2021 depuis sa création.

Cette belle saison étant dernière nous, l’objectif pour 2021-22 est clair; continuer le développement de tous ces beaux jeunes talents et recommencer à célébrer ce succès avec nos partisans à la Place Bell.