my test line

Un poids de moins sur les épaules de Danick Martel

Le changement de mois semble avoir été bénéfique pour le Rocket de Laval. Malgré les rappels et les blessures, la troupe de Jean-François Houle a obtenu des points de classement dans les trois matchs de décembre jusqu’à maintenant. Ça inclut deux victoires de suite contre le Texas à la maison vendredi soir et à Toronto dimanche après-midi.

Ces deux gains ont permis à certains joueurs du Rocket de s’enlever un poids sur les épaules, ou dans la tradition du hockey, mimiquer un singe qu’on s’enlève finalement du dos après avoir briser une longue disette de matchs sans but.

C’est Jean-Sébastien Dea qui a été le premier à le faire vendredi soir à la Place Bell après son but en avantage numérique qui redonnait l’avance au Rocket en fin de deuxième période. Puis, lorsqu’il a marqué le but gagnant en prolongation, Brandon Gignac a fait de même.

Dimanche, c’était au tour de Danick Martel de mettre fin à une disette de six parties après une performance de deux buts contre Bridgeport le 11 novembre. Il a admis que c’était pour s’amuser et imiter Dea puis Gignac qu’il a lui aussi enlevé le singe de son dos, mais c’était quand même un poids de moins pour l’attaquant de 26 ans.

« Depuis le début de l’année, ça me jouait un peu dans la tête » a admis l’attaquant du Rocket. « Je ne marque pas comme je suis habitué de marquer. En même temps, les chances sont là. »

Quand Martel dit que les chances sont là, il a raison. Parmi les joueurs actifs à Laval présentement, il mène le groupe avec 52 tirs au but cette saison. On le voit aussi lorsqu’on regarde le différentiel des chances de marquer à 5 contre 5.

Lorsqu’on observe les deux victoires de la fin de semaine pour Laval, on voit que Danick Martel est au sommet de l’équipe avec un +5 aux chances de marquer. Il pointe également au troisième rang des attaquants au niveau du %Corsi à 57,14%. Les seuls qui le devancent sont Alex Belzile (66,67%) et Rafaël Harvey-Pinard (58,06%).

Pour l’entraîneur du Rocket, la clé du succès de Martel présentement n’est pas difficile à trouver.

« Martel utilise très bien sa vitesse présentement » a résumé l’entraîneur-chef du Rocket Jean-François Houle. « Il essaie d’être premier sur la rondelle et c’est ça qui fait la différence. »

Le principal intéressé abondait dans le même sens lorsqu’on lui a parlé en début de semaine. Il a aussi parlé de son nouveau trio avec Kevin Roy et Brandon Gignac, qui a visiblement trouvé quelque chose au cours des dernières parties.

« Avec Roy et Gignac, on travaille fort » a expliqué Martel. « C’est une ligne sur laquelle, si tu travailles fort, les choses vont arriver à ta façon. Comme on a vu en fin de semaine, il y a beaucoup de vitesse sur notre ligne. On garde les choses simples et c’est tant mieux, ça a bien fonctionné les deux dernières parties. »

La chimie entre ces trois joueurs est évidente lorsqu’on fouille un peu plus loin dans les chiffres à 5 contre 5. Par exemple, lorsque Martel et Roy sont sur la glace ensemble cette saison, le Rocket affiche un %Corsi de 62,71%. Ça veut dire que Laval est près du 2 pour 1 en termes de tirs tentés quand ils patrouillent la glace ensemble. Pour deux gars qui tourne autour du 50% l’un sans l’autre, c’est un signe évident de chimie.

Évidemment, cette possession de rondelle mène à des chances de marquer et des buts. Le score est de 4-1 Laval lorsqu’ils sont ensemble à 5 contre 5 et ils affichent un beau différentiel de +10 aux chances de marquer. Lorsqu’ils sont séparés, les deux affichent chacun un -10 dans cette catégorie statistique.

Bref, Danick Martel a trouvé la combinaison qui lui permet de contribuer aux succès du Rocket et ça commence à paraître sur la feuille de pointage. Maintenant que lui et Gignac se sont débarrassés du singe sur leurs épaules, on peut imaginer que ça se maintiendra dans le futur et qu’il y a un effet possible de boule de neige qui s’en vient pour le Rocket.