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Un Otto amélioré

L’an passé, lors de sa première saison en Amérique du Nord, Otto Leskinen, avait impressionné les partisans et la direction du Rocket de Laval. Ses performances lui avaient même valu un séjour de cinq matchs avec le Canadien de Montréal avant de revenir compléter sa saison de 22 points en 52 matchs avec le Rocket.

Comme tout joueur européen, Leskinen a dû s’adapter au style nord-américain, tant sur qu’en dehors de la glace, mais à sa deuxième saison avec le Rocket, cette adaptation semble complétée. Lors des huit premiers matchs de l’équipe au Centre Bell, Leskinen a été l’un des meilleurs joueurs du Rocket.

« Il a pris ça au sérieux, son début de saison en Finlande, c’est évident » a expliqué Joël Bouchard. « Je l’entendais de tout le monde qui le voyait jouer et qui le côtoyait. Ses performances et ses statistiques le démontrent. Il est arrivé avec nous autres et il a juste continué dans cette veine-là. »

En fait, on peut argumenter qu’Otto Leskinen a été l’un des meilleurs défenseurs de la AHL depuis le début de la saison. En date de mercredi, dans la fameuse colonne des +/-, il est à égalité en tête de la ligue à +10.

Il vient également au septième rang des défenseurs de la ligue dans la statistique des tirs au but avec 20. Quatre des six défenseurs qui le devancent ont joué plus de huit matchs et les deux autres sont les anciens du Canadien Greg Pateryn et Timothy Liljegren, un choix de première ronde des Maple Leafs en 2017.

« Otto, je l’aime 12 sur 10 » a illustré Bouchard. « C’est plus que juste qu’il joue bien. C’est l’individu, la personne. C’est un gars qui est arrivé l’année passée, qui s’est ajusté et qui a écouté ce qu’on a dit. C’est une éponge. Il a pris nos conseils. Il écoute, il le fait, il comprend, il mature. »

Ses performances se confirment quand on regarde son jeu à cinq contre cinq de plus près. En compagnie de Jordan Weal et Corey Schueneman, il est l’un des trois joueurs du Rocket à avoir joué tous les matchs tout en conservant un différentiel positif aux chances de marquer dans toutes ses parties.

D’ailleurs, Otto Leskinen mène le Rocket dans cette catégorie statistique avec un +47 aux chances de marquer à 5 contre 5 depuis le début de la saison. Ça veut dire qu’en huit matchs, avec Leskinen sur la glace, le Rocket a eu 47 chances de marquer de plus que l’adversaire (64 pour, 17 contre) à 5 contre 5. C’est difficile de faire mieux que ça au niveau professionnel parce qu’on parle pratiquement d’un avantage de six chances par match pour Laval quand Leskinen est là.

Lorsque questionné sur la plus grosse amélioration d’Otto Leskinen cette année, la réponse de Bouchard était très claire : « Force physique, force physique, force physique, force physique, force physique. Il a fait ses devoirs. Moi je le vois et les joueurs le sentent. Quand il te met la patte dessus, il est bien plus fort qu’il y a 12 mois. »

En plus de tous ces bons chiffres, Otto s’inscrit sur la feuille de pointage avec un but et quatre passes en huit rencontres jusqu’à maintenant cette saison.

Bref, les fans du Rocket sont en train d’assister à une évolution intéressante dans le jeu d’Otto Leskinen qui fait en sorte qu’il est très à l’aise sur la glace du Centre Bell.