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Rocket-Crunch en chiffres

C’est cette semaine que le Rocket de Laval amorcera la première série de son histoire. Bien évidemment, le temps des séries apporte son hockey très différent, mais aussi son atmosphère survoltée que tout le monde a hâte de vivre à la Place Bell.

Ceci étant dit, le Rocket et le Crunch se sont affrontés à huit reprises cette saison, donc on voulait voir ce que ces rencontres, et surtout les chiffres tirés de ces affrontements, pouvaient nous apprendre de cette série historique entre le Rocket de Laval et le Crunch de Syracuse.

Voici les tendances qui sont clairement ressorties lorsqu’on s’est penché sur les huit affrontements entre ces deux rivaux de division :

Attendez-vous à une série relevée

Le Rocket a eu l’avantage dans cette série de huit en gagnant 5 des 8 rencontres. Par contre, ça a été extrêmement serré, comme en témoigne le total de buts de 24-21 en faveur du Rocket.

Ce ne sont pas vraiment les unités spéciales qui ont fait la différence dans ces matchs parce qu’on retrouve le même écart de buts à 5 contre 5; 15-12 Laval. D’ailleurs, au niveau des unités spéciales, c’est clair que ce sont les désavantages numériques qui ont le dessus cette saison.

Les deux unités d’attaque massive ont eu un taux de réussite combiné de 13,73% lors de leurs affrontements cette saison. C’est un peu bas pour deux formations qui tournent habituellement plus autour du 18% au cours de cette campagne. L’équipe qui parviendra à aller chercher un but ou deux de plus que la tendance de la saison régulière aura un avantage énorme.

C’est ainsi parce qu’à 5 contre 5, même si le Rocket a eu l’avantage au niveau des buts, ça a été âprement disputé. En effet, après un total de huit matchs, lorsqu’on regarde les chances de marquer des deux clubs, on voit que c’égal. Les deux formations ont obtenu 101 chances de marquer contre l’autre à 5 contre 5 cette saison. Ça ne peut pas être plus serré que ça!

Disons qu’il ne faudrait pas être surpris de voir deux matchs de séries à la Place Bell en première ronde.

La forteresse du Rocket

Tout au long de la saison, la force du Rocket de Laval a notamment été devant le filet où le duo de Kevin Poulin et Cayden Primeau a fait de l’excellent travail. Ça n’a pas été différent contre le Crunch de Syracuse.

Primeau a stoppé 90% des tirs du Crunch au cours de la campagne tandis que Poulin n’a été rien de moins qu’impérial. En plus de 240 minutes contre Syracuse cette saison, Poulin n’a accordé que cinq buts sur 106 tirs. Il n’y a pas de doute que Jean-François Houle aura deux options de qualité devant le filet tout au long de cette série.

Le deuxième trio de Laval peut embêter Syracuse

Lorsqu’on regarde les huit matchs entre ces deux formations cette saison, on remarque assez rapidement le succès de ceux qui forment présentement le deuxième trio du Rocket; Bourque, Teasdale et Schnarr. Dans les matchs entre ces deux formations cette année, aucun joueur n’a obtenu plus de points que Joël Teasdale (6), qui a notamment marqué quatre fois dans ces rencontres.

Gabriel Bourque est le troisième meilleur pointeur des siens contre Syracuse tandis que Nate Schnarr semble trouver ses aises avec trois points en deux matchs face au Crunch depuis son arrivée avec le Rocket.

En séries, alors que chaque but devient crucial, particulièrement quand ça s’annonce aussi serré que ce qu’on a vu entre ces deux clubs cette saison, la production d’un peu partout dans l’alignement devient d’autant plus importante. Si le Rocket peut compter sur sa deuxième ligne pour causer des problèmes au Crunch, c’est une très bonne base dans cette série.

La troisième ligne aussi

C’est d’autant plus le cas quand on voit que ce trio a permis au Rocket d’aligner Paquette, Gignac et Ylönen sur le troisième trio lors du dernier match contre le Crunch. C’est évidemment un luxe d’avoir des gars comme Paquette et Ylönen, qui ont notamment démontré de belles choses dans la LNH, à cet endroit de l’alignement, mais il ne faut pas ignorer Brandon Gignac.

On sait que le #37 peut marquer des buts spectaculaires, mais il peut aussi embêter le Crunch. Cette saison, il a conservé le meilleur différentiel de chances de marquer à 5 contre 5 des attaquants du Rocket face à Syracuse. Il crée donc de belles choses quand il les affronte et avec des partenaires de trio de la sorte, ça peut créer des flammèches.

Bref, on peut s’attendre à une série enlevante entre ces deux formations qui se sont tenues toute l’année. Le Rocket a toutefois certains atouts qui permettent aux fans d’y croire réellement.