Rocket 3, Crunch 5: l’intensité n’a pas manqué pas dans le match d’ouverture de la série entre Laval et Syracuse
Par Dylan Buvat
Malgré les efforts du Rocket de Laval pour créer l’égalité en fin de troisième période, le Crunch de Syracuse a conservé son avance et a battu le Rocket 5-3, gâchant ainsi le tout premier match d’après-saison de Laval.
L’attaquant Alex Belzile, qui a participé à son premier match des séries éliminatoires de la AHL en carrière vendredi soir, a ouvert la marque pour Laval au début de la première période. Le vétéran a sauté sur une rondelle libre et a marqué son premier but de l’après-saison.
L’avance du Rocket a toutefois été de courte durée, car le Crunch a répliqué avec un but de son propre chef pour égaliser le match à 1-1. Les locaux ont profité d’une situation qui a permis à l’attaquant du Crunch Remi Ellie de marquer.
Syracuse a ajouté un autre but dans les dernières minutes de la première période. L’attaquant recru, Cole Koepke, qui n’avait pas marqué de but au cours de ses cinq derniers matchs, a donné une avance de 2 à 1 à son équipe.
Le Crunch a continué à mettre de la pression sur le Rocket, ajoutant à son avance grâce à un but de l’attaquant Anthony Richard à la première minute de la deuxième période.
Plus tard dans la période, une supériorité numérique importante pour le Rocket a permis à Joël Teasdale de marquer son premier but et de porter sa série de matchs avec au moins un point à six.
L’ailier a été l’un des meilleurs attaquants du Rocket au cours du dernier mois, avec quatre buts et dix points lors de ses dix derniers matchs.
Peu après, une pénalité au Rocket s’est avérée coûteuse, car le Crunch a profité de l’avantage numérique pour porter son avance à 4-2. Le but gagnant de Gemel Smith en avantage numérique a été le dernier clou dans le cercueil pour le Rocket qui cherchait à revenir dans ce match.
Le style de hockey physique du Crunch était quelque chose à quoi le Rocket s’attendait avant le premier match.
« Il est important de rester calme, ils veulent nous distraire, ils veulent que nous prenions des pénalités après le sifflet », a déclaré l’attaquant du Rocket, Joël Teasdale. « Nous en avons parlé avant le match, nous savions qu’ils allaient jouer comme ça. »
Malgré l’excitation qui accompagne le fait de jouer un match de hockey significatif en séries éliminatoires, Belzile croit qu’il est important de rester calme et de ne pas laisser les instigateurs et le style de jeu physique du Crunch changer celui du Rocket.
« Dans les séries, ça a toujours été des montagnes russes d’émotions », a déclaré Belzile. « Parfois, il peut être vraiment difficile de rester calme, mais c’est le défi. Dans les séries éliminatoires, on doit apprendre à contrôler nos émotions. »
L’attaquant vétéran a toutefois admis que ce style de hockey brutal et dur lui donnait un peu l’impression d’aller à la guerre. Difficile de ne pas laisser ses émotions prendre le dessus.
« C’est une nouvelle saison ! », poursuit Belzile. « En séries éliminatoires, vous n’avez pas d’amis sur la glace, vous allez à la guerre. Quand nous jouons notre jeu, nous sommes une équipe dominante sur la glace. Ils ont juste un groupe de joueurs qui veulent nous embêter. »
L’entraîneur-chef Jean-François Houle était heureux de la combativité et de la ténacité de son équipe et de la façon dont son club a pu se reprendre en troisième période. Le plan de match pour le deuxième match reste le même : rester discipliné et maîtriser ses émotions.
« Dans les séries éliminatoires, il faut avoir la mémoire courte », a expliqué Houle. « Nous devons jouer un peu mieux défensivement, nous avons eu quelques revirements coûteux, mais l’effort était là et nos gars ont rivalisé. Nous devons aussi gérer nos émotions, rester calmes et trouver un moyen de rebondir. »
