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Richard à son aise chez lui

Anthony Richard a connu une campagne plus que convaincante avec le Rocket

MONTRÉAL – Les statistiques obtenues par Anthony Richard avec le Rocket de Laval cette saison parlent d’elles-mêmes.

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L’attaquant âgé de 26 ans a atteint des plateaux individuels dans les trois catégories offensives principales – dont 26 buts et 60 points, un sommet dans l’équipe – contribuant de façon considérable et constante à l’attaque des siens tout au long de la saison.

Richard croit que plusieurs facteurs ont favorisé ses succès, incluant le fait d’enfin regagner sa province natale après avoir passé près d’une demi-décennie au sud de la frontière.

« La pression de jouer pour le Rocket ou les Canadiens, c’est quelque chose que je recherchais quand j’étais joueur autonome; de ressentir une certaine pression de devoir performer. Et, en jouant à Laval, je savais qu’il y aurait plus d’attention médiatique et que les partisans s’attendaient à beaucoup de la part des joueurs, ce qui a fait ressortir le meilleur de moi-même », a raconté Richard, qui a préalablement évolué avec Milwaukee, Chicago et Syracuse avant de se joindre à Laval, cumulant 420 matchs au total dans l’AHL. « Ça m’amène à jouer avec beaucoup d’énergie et à offrir mes meilleures performances chaque soir, même lorsque je me sens moins bien. Les partisans ici sont vraiment passionnés, donc ils méritent qu’on leur donne un bon spectacle. Je pense que c’est ce qui a fait la différence pour moi cette saison. À chaque match, je veux me surpasser, ce qui a porté mon jeu à un autre niveau. »

Apprendre sous la tutelle de Jean-François Houle a aussi aidé l’ancien choix de quatrième tour des Predators de Nashville à améliorer sa production.

L’entraîneur-chef d’expérience est derrière plusieurs ajustements notables qu’a faits le natif de Trois-Rivières et qui ont rapporté de nombreux dividendes.

« Jean-François a essayé de m’amener à être plus responsable défensivement et de faire un petit peu plus ressortir le côté physique de mon jeu, ce qui, souvent, me met dans une meilleure position. Je n’ai pas besoin de penser sur la glace, je peux jouer librement et jouer mes meilleurs matchs. Jean-François m’a vraiment aidé à me libérer la tête pour pouvoir être créatif offensivement sans coûter de buts à mon équipe, a expliqué Richard. C’est un entraîneur exigeant envers les petits détails, ce qui m’a amené à me surpasser à chaque match. Il est en grande partie responsable de mes succès cette saison. »

Quant à lui, Houle sait exactement ce qu’il a en Richard.

Il est heureux de voir que l’ancien de la LHJMQ a pleinement tiré profit de ses occasions à Laval.

« Anthony est le joueur le plus dangereux de notre équipe. On ne se fera pas de cachettes. C’est l’un des meilleurs joueurs de la Ligue américaine. Il a beaucoup de vitesse, c’est dur de se défendre contre lui et on est contents de l’avoir de notre côté, a commenté Houle. On l’a mis dans de bonnes situations, et il a su en profiter. Il lit très bien le jeu en avantage numérique et en désavantage numérique, il a une bonne rapidité et le temps de glace qu’on lui a offert lui a donné l’opportunité de se démarquer des autres. »

Richard a également mis à contribution son expérience dans l’AHL en servant de mentor pour certains de ses coéquipiers.

Et son rôle de meneur lui tient vraisemblablement à coeur.

« J’essaie d’amener de l’enthousiasme dans les entraînements. J’aime rire et amener de la bonne humeur. Je n’ai jamais été quelqu’un de très vocal, mais cette saison j’essaie de prendre plus de place entre les périodes quand ça va un petit peu moins bien. J’apporte des correctifs avec les plus jeunes; j’ai déjà été dans leur position et c’est parfois agréable de recevoir des conseils de quelqu’un d’autre que l’entraîneur, qui voit le match depuis le banc. L’approche est différente quand elle vient d’un joueur, a mentionné Richard. J’essaie de donner des conseils à des gars comme Xavier Simoneau, en qui je me reconnais à mes premières années professionnelles. Il faut jouer sans avoir peur de faire des erreurs. J’aime donner des conseils, et c’est plutôt de cette façon que j’essaie de faire preuve de leadership cette saison. »

Richard a pour but d’aider son club à s’emparer d’une place en séries de l’AHL, lui qui est friand de toute occasion d’enfiler ses patins à la Place Bell.

Ses duels face au Rocket à titre de membre du Crunch de Syracuse, lors des demi-finales de la Division nord de l’an dernier, lui ont donné un avant-goût de l’atmosphère unique qui règne dans l’amphithéâtre pendant les séries.

« L’atmosphère ici était incroyable. Pour avoir été de l’autre côté, c’était vraiment intimidant. À notre premier match ici, les gars étaient vraiment stressés. Lors des 10 premières minutes de la première période, on avait de la misère à contenir l’énergie du Rocket, qui était soulevé par la foule, s’est souvenu Richard. Les partisans étaient intimidants. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai signé un contrat avec Laval, pour vivre cette atmosphère, mais en étant du bon côté, cette fois. »

Reste à voir sur le Rocket saura obtenir son laissez-passer pour l’après-saison, mais Richard demeure prêt à cette éventualité.

Il serait ravi que la campagne actuelle se prolonge.

« Dès le départ, au camp d’entraînement des Canadiens [en septembre], je me sentais vraiment bien. C’était l’un des meilleurs camps que j’ai connus dans ma carrière professionnelle. Puis, en commençant la saison avec le Rocket, Jean-François m’a fait confiance, a affirmé Richard. Je savais, notamment en raison de ma condition physique, que j’avais une bonne saison devant moi, je me sentais bien sur la glace et j’ai été chanceux de jouer avec de bons joueurs dès le début. Ça m’a aidé, donc je suis content. »

Ce portrait s’inscrit dans une série d’articles faisant la promotion du Rocket de Laval tout au long de la course aux séries 2022-2023 de l’AHL.

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