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Rafaël Harvey-Pinard apporte bien plus que des points au tableau

Lors de la dernière fin de semaine d’activités, le Rocket a vu un nouveau joueur se hisser au sommet du classement des pointeurs de l’équipe. Il s’agit du #11 Rafaël Harvey-Pinard, qui a obtenu au moins un point dans cinq matchs consécutifs pour un total de 8.

Cette séquence s’est terminée lundi soir à la Place Bell dans une victoire de 2-1 du Rocket contre les Monsters de Cleveland. Ce n’est toutefois pas comme s’il n’avait pas eu ses chances.

Comme le principal intéressé a expliqué au cours de la fin de semaine, la confiance qui vient avec ces points au tableau n’a pas de prix. Elle lui permet surtout de continuer de créer des opportunités pour maintenir cette belle production offensive.

« Ça fait du bien de s’inscrire au pointage » a admis Harvey-Pinard samedi. « Je travaillais fort, j’avais des chances de marquer, mais ça ne voulait juste pas. Je pense que le hockey, c’est tellement une question de confiance. En ce moment, je pense que je joue avec un peu plus de confiance sur la patinoire et c’est ça qui fait la différence. »

C’est l’ironie de cette séquence puisque son meilleur match dans celle-ci est celui pendant lequel elle s’est stoppée. En effet, contre Cleveland, dans un match qui s’est principalement joué à 5 contre 5, il a mené le Rocket avec un %Corsi de 77,27%. Concrètement, il a été sur la patinoire pour 17 tirs tentés de Laval et seulement 5 de Cleveland. C’est signe que quand il était sur la surface glacée, le Rocket attaquait beaucoup plus qu’il ne se défendait.

Ce qui est encore plus impressionnant, c’est qu’aucun de ces cinq tirs tentés par Cleveland n’a été une chance de marquer. En contrepartie, Laval a eu sept chances de compter quand Harvey-Pinard était sur la glace à 5 contre 5.

Ce différentiel de +7 est assez difficile à accomplir dans un match. En fait, c’est le sommet pour un attaquant du Rocket cette saison. Le bon signe pour l’équipe, c’est que les seules autres fois qu’un attaquant a réussi cet accomplissement sont toutes survenues en février; Jesse Ylönen le 2 contre Utica, Justin Ducharme le 9 contre Syracuse et Alexandre Fortin le 25 contre Belleville.

Ce n’est certainement pas un hasard si Rafaël Harvey-Pinard a rejoint cette liste. Après tout, depuis le début de la saison, avec un différentiel de +35 aux chances de marquer, il mène tous les attaquants de Laval avec une bonne avance sur coéquipier le plus près (Jean-Sébastien Dea à +24).

Lorsqu’on regarde le %Corsi, toujours à 5 contre 5, le #11 vient au troisième échelon chez les attaquants du Rocket avec un très bon 57,43%. C’est tout juste derrière Ryan Poehling (57,45%), qui a fait sa place à Montréal depuis, et Alex Belzile (62,53%).

Bref, même si la séquence de points de Rafaël Harvey-Pinard vient de prendre fin, c’est évident que ce n’est qu’une question de temps avant qu’il n’en commence une autre. Au nombre de chances qu’il obtient sur une base régulière, ça semble être inévitable.

En attendant, il est le meilleur attaquant disponible pour aider le Rocket de Laval à passer plus de temps dans la zone de l’adversaire que dans la leur. C’est toujours un atout considérable pour une équipe, mais c’est encore plus important quand on parle d’un club-école qui veut former le futur d’une organisation tout en poussant pour les séries.

Considérant que Jesse Ylönen a un différentiel de -5 aux chances de marquer à 5 contre 5 quand il est sur la glace sans Harvey-Pinard, mais qui monte à +14 quand ils maraudent ensemble, on peut conclure que le #11 du club permet au Rocket de viser ses deux objectifs principaux sans devoir faire de compromis.