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Les jeunes contribuent depuis le début de la série

Avec quelques exceptions notables, le succès du Rocket s’est surtout présenté via des vétérans cette saison. On pourrait croire que c’est encore le cas en séries et jusqu’à un certain point, c’est vrai.

Même s’il joue ses premières séries dans le niveau professionnel, Brandon Gignac a marqué le plus gros but de cette série jusqu’à maintenant alors qu’il restait moins de deux minutes à jouer dans le match #2. Ce but fait en sorte qu’on arrive à la Place Bell avec une série égale à 1-1 qui pourrait se terminer devant les partisans lavallois.

En parlant de buts, on ne peut pas passer sous silence Alex Belzile, qui est présentement le meilleur buteur des séries dans la AHL avec trois en deux matchs. Il s’y retrouve à égalité avec Akil Thomas, un choix de deuxième ronde des Kings, et Arttu Ruotsalainen, qui a joué 18 matchs dans la LNH cette saison.

Il faut aussi mentionner Sami Niku, qui a récolté trois mentions d’aide dans le match #1. Dans toute la ligue, Roland McKeown (Colorado) est le seul défenseur avec plus de points après deux matchs depuis le début des séries.

On pourrait en nommer plusieurs autres, comme Corey Schueneman par exemple, qui mène le Rocket au niveau du %Corsi et du différentiel des chances de marquer à 5 contre 5. Par contre, il ne faudrait pas oublier les jeunes joueurs qui mettent assurément la main à la pate pour l’équipe.

Même pas besoin de regarder les statistiques pour comprendre cet apport. Il suffit de voir à quel le Crunch de Syracuse travaillait pour menotter le trio de Rafaël Harvey-Pinard en profitant du dernier changement. Les résultats sont mitigés et en fouillant un peu, on voit qu’il y a des limites à cette stratégie.

Après deux matchs dans cette série, RHP mène tous les attaquants du Rocket au niveau du % Corsi. Comme on le voit avec les buts de Belzile, quand tu laisses ces gars-là passer autant de temps en zone offensive, la rondelle va finir par entrer dans ton filet.

L’entraîneur de l’équipe avait d’ailleurs de bons mots pour son #11.

« Harvey-Pinard, il joue physique, il travaille, j’ai trouvé qu’il a eu un bon match » a répondu Jean-François Houle lorsque questionné sur le rendement de ses jeunes après le match #2. « Ylönen pourrait être un peu meilleur, mais il a eu plusieurs lancers et aussi, des chances de compter. Dans l’ensemble, je suis content de l’effort. »

En ce qui concerne Jesse Ylönen, plusieurs vont rester figés sur la première partie de cette citation, mais la deuxième est encore plus importante, surtout quand on se penche sur les données empiriques.

Plus tôt, on mentionnait le but important de Brandon Gignac. Il n’y a qu’une mention d’aide sur ce jeu et elle appartient à Jesse Ylönen. Cette passe fait en sorte, qu’avec Belzile et Niku, le #26 est le seul joueur du Rocket avec plus d’un point depuis le début de cette série.

Il faut dire que le Rocket était ultra menaçant que l’attaquant finlandais patinait dans le match #2. En effet, il a été sur la glace pour la moitié des chances de Laval à 5 contre 5 lors du deuxième match à Syracuse (8 sur 16). Seulement deux joueurs se sont rendus à 7 dans cette statistique ce soir-là; Rafaël Harvey-Pinard et Mattias Norlinder. Pas pire les jeunes!

En voyant ça, on n’est pas surpris de voir que Ylönen mène tous les attaquants de Laval au niveau du différentiel des chances de marquer à 5 contre 5 depuis le début de la série. C’est dangereux pour Syracuse de laisser un gars au talent offensif du #26 d’obtenir et de créer autant de chances de marquer. Ça pourrait grandement influencer les matchs à la Place Bell si ça se maintient.

Il y a aussi un certain Cayden Primeau, qui a été brillant lors de la victoire du Rocket samedi soir. Le gardien a effectué 37 arrêts, dont 19 sur des tirs provenant de l’enclave, pour permettre à son club de revenir à Laval à égalité.

Comme quoi cette série est un travail d’équipe pour le Rocket et ça inclut les jeunes qui obtiennent une expérience qui n’a pas de prix.