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LE ROCKET TOUJOURS AUSSI DIFFICILE À BATTRE

Par Anthony Marcotte

Le Rocket de Laval est de retour de son court voyage à Toronto, là où la Terre vient de trembler. Le congédiement de Mike Babcock a provoqué un véritable séisme mais n’a pas empêché le club-école des Marlies, même sans leur entraîneur Sheldon Keefe, de l’emporter 2-1 en prolongation grâce au but de l’ancien du Rocket, Kenny Agostino.

La troupe de Joël Bouchard aurait mérité un meilleur sort et encore une fois, son manque d’opportunisme en troisième période ainsi qu’en prolongation a fait très mal. L’équipe a manqué quantité de chances en or de l’emporter en dominant totalement les dix dernières minutes de jeu de la rencontre. Avant la prolongation, le Rocket avait tenu en respect la meilleure attaque dans l’Est de la Ligue américaine avec seulement 19 tirs au but.

Un résultat décevant dans les circonstances compte tenu de l’effort déployé et de la performance de Charlie Lindgren devant son filet. Ce qui n’empêchait pas Joël Bouchard de multiplier les éloges après la rencontre.

« Un résultat décevant, oui. Mais je suis très content des gars. Honnêtement, c’était tout un match de notre part. C’est une de nos bonnes performances sur la route. Nos gars travaillent tellement fort, je suis tellement fier d’eux. Ils le savent, tant qu’ils travaillent comme ça, qu’ils ont une bonne attitude, on va gagner bien plus de matchs qu’on va en perdre. »

Le Rocket a visiblement évité le pire dans le cas d’Alex Belzile à Toronto. Le meilleur marqueur lavallois depuis le début de la saison (à égalité avec Lukas Vejdemo), a été sonné par une mise en échec par derrière de Garrett Wilson tard en fin de première. Si Wilson a été chassé du match pour son geste, Belzile n’est pas revenu non plus dans le match. Le numéro 22 du Rocket se sentait beaucoup mieux après le match et devait être réévalué aujourd’hui.

« C’est vraiment un morceau important de notre équipe, a louangé Michael McCarron. Il est un très bon leader dans la chambre, un excellent coéquipier. Il se sent mieux maintenant et j’espère qu’il ne sera pas absent longtemps. »

Malgré trois défaites à ses quatre dernières sorties, le Rocket revendique une excellente fiche de 7-1-3 à ses 11 dernières parties. Ce n’est pas encore une puissance offensive, mais le Rocket joue tout de même très bien dans son territoire. Les unités spéciales continuent de bien faire, ce qui permet à l’équipe d’aspirer à la victoire à tous les soirs.

Le prochain défi en sera un de taille ce week-end à domicile alors que les Comets d’Utica seront en visite dans le cadre d’un programme double vendredi (19h30 sur les ondes du 91,9 Sports, de TSN 690 ou via AHL tv) puis samedi en après-midi (15h sur les ondes du 91,9 Sports, à RDS ou via AHL tv). La troupe de Trent Cull revendique une fiche très semblable au Rocket avec 21 points en 17 matchs, ce qui la place au 4e rang de la division Nord.

Le club-école des Canucks de Vancouver mise sur la continuité avec plusieurs éléments de retour saison après saison. Reid Boucher est de retour pour une troisième année et n’a rien perdu de son flair pour marquer des buts avec 13 déjà, ce qui en fait le meilleur buteur du circuit présentement. Le Russe Nikolay Goldobin, un choix de 1er tour des Canucks en 2014, tarde à s’établir dans la LNH mais demeure un attaquant très productif dans la LAH avec 17 points en 16 matchs à Utica.

Les Comets sont aussi bien nantis devant le filet. Zane McIntyre, qu’on a bien connu dans l’organisation des Bruins pendant quatre saisons, partage le travail avec la recrue Michael DiPietro, le gardien titulaire du Canada au dernier Mondial de hockey junior. Comme c’est le cas présentement à Laval, la recrue fait présentement mieux que le vétéran mais l’entraîneur a établi un système d’alternance. Ça vous dit quelque chose?

On retrouve trois québécois dans la formation. Le défenseur Guillaume Brisebois et le robuste attaquant Vincent Arseneau disputent leur troisième année dans le plus petit marché de toute la Ligue américaine. Francis Perron, un natif de Laval, en est maintenant à sa troisième organisation de la LNH après des passages à Ottawa (où il a été repêché en 7e ronde en 2014) et à San Jose. Perron connaît un bon départ chez les Comets avec 11 points en 15 rencontres.

« C’est toujours différent de jouer à Laval, a laissé entendre Perron sur le site web des Comets. Je connais plusieurs joueurs de l’autre côté, et aussi certains membres de l’organisation. C’est un drôle de sentiment de revenir affronter l’équipe de ma ville natale. »

Perron s’attend d’ailleurs à un contingent de plus de 50 parents et amis qui assisteront aux deux matchs à la Place Bell pour venir l’encourager.

Le match de samedi sera particulièrement attendu alors que le Rocket en collaboration avec le service de police de la Ville de Laval présentera son traditionnel match des toutous. Chaque spectateur qui amènera 5 peluches ou plus se méritera une paire de billets pour le match du 10 décembre.