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Le jeu physique est la clé du développement de Cale Fleury

Comme tous ses coéquipiers de Laval, Cale Fleury a dû attendre 338 jours avant de jouer son premier match de la saison 2020-21. Cette attente a mené à trois matchs au Centre Bell avec le Rocket avant de subir une blessure qui lui a fait manquer quatre parties.

Pour un jeune défenseur qui a besoin de temps de glace pour parfaire son développement, ces pauses ne sont pas idéales. Une blessure est encore plus problématique quand on connait l’importance du jeu physique dans son style de jeu.

« Pour moi, Cale, c’est une brute » s’est exclamé l’entraîneur-chef Joël Bouchard vendredi lors de sa rencontre avec les médias. « Il doit être une brute. C’est une facette unique à son jeu en 2021. Il n’y a pas beaucoup de gars comme ça. Regarde dans la LNH ou dans les ligues mineures, un gros défenseur droitier qui peut frapper et qui frappe souvent, à chaque jour, à chaque présence. Ces gars-là sont rares. »

Cette rareté est certainement un atout incroyable pour Fleury, mais on peut dire la même chose de sa discipline. En effet, malgré ses multiples mises en échec, dont une très solide à l’endroit d’Egor Sokolov mercredi soir, le défenseur de 22 ans n’a été puni qu’à une reprise depuis le début de la campagne.

« C’est sa couleur » a expliqué Bouchard. « S’il ne fait pas ça, il n’aide pas l’équipe et il le sait. J’adore le gars. C’est qui il est. Il doit être une présence physique et tout le reste va suivre. Il a le talent et les outils. Il peut tirer et bouger la rondelle. »

Cette présence physique sera d’autant plus importante au cours des prochaines semaines alors que Xavier Ouellet est avec le Canadien et que Gustav Olofsson a quitté l’équipe pour rejoindre sa conjointe sur le point d’accoucher.

Ces absences ont permis à des défenseurs comme Tobie Bisson et Nathanael Halbert de faire leur place dans l’alignement, mais aussi d’augmenter les responsabilités de jeunes joueurs comme Fleury, Leskinen et Brook. Sans Olofsson, avec qui il a joué près de la moitié de son temps à 5 contre 5 cette saison, ce sera un beau défi pour Cale Fleury.

« J’ai l’impression que quand je joue physique, ça aide le reste de mon jeu. Peut-être que si les gars sont un peu intimidés, je peux avoir un peu plus de temps avec la rondelle » a expliqué Cale Fleury. « Juste jouer physique m’aide à entrer dans mon match aussi. Ça me permet d’avoir plus de focus. »

Lors de sa rencontre avec les journalistes vendredi midi, l’entraîneur du Rocket Joël Bouchard, a identifié Cale Fleury et Joel Teasdale comme les deux espoirs qui ont été les plus affectés par la pause causée par la pandémie. Dans le cas de Teasdale, c’était à cause de sa blessure qui lui a fait manquer la totalité de la dernière saison et qui a causé une pause de plus de 20 mois entre son dernier match junior et son premier match professionnel.

Dans le cas de Fleury, Bouchard a expliqué qu’après avoir commencé la saison dans la LNH, il a seulement eu le temps de jouer 14 matchs avec le Rocket avant que la saison de la AHL cesse l’an passé. Lors du retour de celle-ci, c’est une blessure qui l’a empêché de jouer autant qu’il aurait aimé.

« Ça a bougé beaucoup autour de Cale au cours des 24 derniers mois » a admis Bouchard. « J’ai vu beaucoup de bonnes choses. J’aime Cale, on est tous d’accord là-dessus, je l’aime vraiment. Maintenant, je veux de la constance et c’est ce que je lui demande. Ce n’est pas à propos de ses moments forts. On sait tous qu’il peut avoir ces bons moments. Le but est d’avoir ces bons moments souvent. »

Avec le Rocket, Cale Fleury aura tout le temps de glace nécessaire pour travailler sur cette constance tout en ayant plus de chances d’offrir ces bons moments. Ce sera particulièrement le cas au cours des prochaines semaines en l’absence de Xavier Ouellet et Gustav Olofsson alors que ses responsabilités augmenteront.