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Le désavantage numérique du Rocket est impérial

Le Rocket fera face à l’élimination à Springfield face aux Thunderbirds lundi soir. C’est évidemment une situation importante dans une série qui a été extrêmement serrée jusqu’à maintenant avec trois matchs sur cinq nécessitant du temps supplémentaire.

Ce sera un match haut en émotion et avec beaucoup de stress pour les partisans du Rocket qui suivent l’équipe de près pendant ces séries. La bonne nouvelle pour eux, c’est que lorsque leurs favoris se retrouvent au banc des punitions, il n’y a pas vraiment de stress ajouté.

En effet, depuis le début de cette série, le désavantage numérique de Laval a été carrément parfait. En 25 occasions avec l’avantage d’un homme, Springfield n’a pas encore été en mesure de faire bouger les cordages. C’est évidemment un énorme fait d’armes pour le Rocket face à ce qui était l’une des meilleures unités de la ligue avant cette série.

« Ils font un travail hors pair » a admis Jean-François Houle à propos de ses joueurs sur le désavantage numérique après le 5e match. « Le désavantage numérique fait un excellent travail pour tuer ces punitions et nous garder dans le match. Je suis très fier de ça. »

C’est clair que Laval voudra éviter plus souvent le banc des punitions et c’était un thème après le match #5 lors des conférences de presse. Par contre, il faut tout de même souligner l’excellent travail qui est fait dans ces situations.

Lors des quatre premiers matchs, le Rocket a limité les Thunderbirds à 39 lancers avec un homme en moins sur la glace. Seulement 8 étaient près du gardien Cayden Primeau et 17 d’entre eux provenaient de l’extérieur de l’enclave.

On dit souvent que le gardien doit être ton meilleur joueur sur le désavantage numérique et il n’y a pas de doute que c’est le cas pour le Rocket de Laval depuis le début de cette série. Par contre, c’est aussi évident que les joueurs autour du cerbère l’aident à bien paraitre.

« Tout le monde est prêt à bloquer des tirs » a noté Primeau lorsque questionné sur le succès de l’unité de désavantage numérique. « Tout le monde lève son jeu d’un cran et pas juste sur le désavantage numérique, à 5 contre 5 aussi. Tout le monde a monté d’une coche en séries. Les joueurs mettent leur corps dans les lignes de tir et quand tu vois ce genre d’engagement, ça se propage dans l’équipe. »

Avec cette séquence, le Rocket a maintenant un taux d’efficacité de 92,6% sur le désavantage numérique depuis le début des séries. C’est de loin la meilleure performance parmi les équipes à la poursuite de la coupe Calder; les Thunderbirds étant la formation la plus près avec une efficacité de 86,5%. Ça montre l’importance de ne pas céder dans cette situation lors de cet affrontement.

En fait, il faut retourner assez loin dans l’histoire de la ligue pour retrouver une formation qui a été aussi efficace en désavantage numérique en autant de matchs que le Rocket de Laval en séries cette année.

Les derniers à avoir été aussi bons ont été les Marlies de Toronto en 2012 alors qu’ils s’étaient rendus en finale de la ligue en subissant seulement deux revers lors des trois premières rondes. Ça fait donc 10 ans que la AHL n’a pas vu un aussi bon désavantage numérique dans les moments les plus importants de l’année.

Cette unité n’est pas un gage de succès pour le Rocket de Laval, mais elle les place certainement dans une position avantageuse contre une formation qui pose un certain défi défensif. Chaque but est crucial dans cette série et jusqu’à maintenant, les unités spéciales de Laval leur donnent une chance de gagner soir après soir.