Justin Ducharme sait comment contribuer à Laval
Avec trois victoires de suite contre l’un de ses rivaux principaux dans la course aux séries, le Crunch de Syracuse, le Rocket de Laval vient de connaître une semaine exemplaire à la Place Bell.
Avec un score combiné de 13-4 dans ces trois affrontements, c’est clair qu’il y a une multitude de facteurs qui explique les bonnes performances de Laval. L’une d’entre elles est la contribution de joueurs ayant évolué avec les Lions de Trois-Rivières comme Peter Abbandonato, Kevin Poulin, Cameron Hillis et Justin Ducharme.
Ce dernier a particulièrement été bon pendant cette semaine. On peut argumenter qu’à 5 contre 5, il a été le meilleur joueur de Laval contre Syracuse. Ce bon jeu a d’ailleurs mené au premier but des siens dans le dernier match contre le Crunch.
Les chiffres sont assez frappants lorsqu’on se penche sur son jeu à 5 contre 5 contre Syracuse cette semaine. Son %Corsi de 65,79% était le meilleur de l’équipe avec une bonne avance sur son coéquipier le plus près (Harvey-Pinard à 60,78%).
Ce chiffre signifie que pour chaque tir tenté de Syracuse quand Justin Ducharme était sur la glace, le Rocket en avait presque deux. C’est le genre de performance qu’on ne voit que très rarement au niveau professionnel, surtout lorsque l’échantillon comprend plus d’un match.
Ducharme a marqué dans le dernier match contre Syracuse, mais c’est dans le premier qu’il a été le plus dominant en étant sur la glace pour 11 tirs tentés de Laval et seulement un du Crunch. Cameron Hillis a attiré les projecteurs avec ses deux buts ce soir-là, mais il y avait beaucoup de Justin Ducharme là-dedans aussi.
D’ailleurs, le principal intéressé ne passe pas de midi à 14h pour contribuer au succès du Rocket. Il connait la recette pour aider et il l’applique à la lettre.
« Je fais juste garder ma game simple » a expliqué Justin Ducharme lorsqu’il a été questionné sur la raison de ses succès avec le Rocket la semaine dernière. « Je travaille du plus fort que je peux. J’essaie de travailler dans mes forces. Ma force, c’est la vitesse, amener de l’énergie, amener des lancers au filet, amener des mises en échec aussi. Donc, c’est un peu ça que j’essaie de faire à chaque présence. Jusqu’à date, ça a porté fruit. »
Il a raison quand il dit que ça a porté fruit. Contre le Crunch la semaine dernière, il a été dominant avec un différentiel de +14 aux chances de marquer à 5 contre 5. Ça lui donnait une avance de cinq sur les deuxièmes à ce chapitre pour Laval au cours de la semaine (Abbandonato, Ouellet et Belpedio).
Cette bonne performance fait en sorte que même s’il n’a joué que six matchs dans l’uniforme du Rocket cette saison, il vient à égalité au quatrième rang des attaquants au niveau du différentiel des chances de marquer à 5 contre 5. Les seuls joueurs devant lui ont tous de l’expérience de la LNH; Rafaël Harvey-Pinard, Jean-Sébastien Dea et Alex Belzile.
C’est extrêmement impressionnant de voir l’impact fort de Justin Ducharme lors de ses quelques matchs avec le Rocket. Quand on pense au succès de cette équipe dans une course aux séries, on pense souvent aux gros noms, mais comme on l’a vu face au Crunch, des joueurs comme Ducharme qui sont capables d’être dominants dans un rôle de profondeur sont également importants.
