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Deux Lions sont prêts à prendre leur envol avec le Rocket

Le Rocket vient d’obtenir sa victoire la plus spectaculaire de la saison sur la route contre un rival de division. En remontant un déficit de 5-1 pour gagner 6-5 en fusillade contre les Marlies à Toronto, l’organisation vient d’envoyer un message fort à la division Nord; il ne faut jamais les compter battu.

Les vedettes de ce match ont été Cole Caufield, qui a marqué le but égalisateur en plus d’accumuler neuf tirs au but et de se mériter un rappel à Montréal, Rafaël Harvey-Pinard, qui a inscrit le but gagnant en fusillade, Louie Belpedio, qui a été nommé comme 1re étoile du match avec deux points, et Lukas Vejdemo, qui a fini la soirée avec deux points en plus d’avoir gardé le Rocket en vie pendant la séance de tirs au but.

Cependant, pour réussir une remontée de ce genre, ça prend aussi des héros obscurs et il y en a deux en particulier qui ont lancé une autre sorte de message aux partisans; Kevin Poulin et Cameron Hillis.

Les deux jouaient leur premier match de la saison avec le Rocket de Laval après avoir commencé leur saison avec les Lions de Trois-Rivières dans la ECHL. L’une des motivations qui a mené à la fondation de cette équipe était d’offrir une autre opportunité aux joueurs de l’organisation de parfaire leur développement. C’est exactement ce que Poulin et Hillis ont fait à Trois-Rivières en début de saison.

Kevin Poulin a participé à cinq matchs des Lions tandis que Cameron Hillis jouait plus de 20 minutes par match dans l’uniforme bleu et blanc. Ce temps de glace important a clairement fait une différence puisqu’ils étaient prêts à aider le Rocket lorsque Jean-François Houle a fait appel à leurs services.

On ne parlerait assurément pas de cette remontée spectaculaire sans le travail de Kevin Poulin. Il a été appelé en rappel alors que c’était 5-1 Toronto, ce qui prouve qu’on ne sait jamais quand la chance d’impressionner se présentera.

Après son arrivée dans le match, Poulin a été parfait devant le filet du Rocket en arrêtant les 14 tirs auxquels il a fait face. Il a réservé son plus bel arrêt pour la dernière minute de la prolongation alors que les Marlies semblaient avoir la victoire au bout du bâton.

Le gardien québécois a poursuivi ses prouesses en fusillade alors qu’il n’a cédé que deux fois sur neuf tentatives pour permettre au Rocket de sortir de Toronto avec les deux points de classement. Les deux seuls joueurs l’ayant déjoué étaient Josh Ho-Sang et Joey Anderson, deux joueurs qui ont chacun 53 matchs d’expérience dans la LNH. C’est le genre de pedigree que ça prenait pour déjouer Poulin mercredi soir.

L’autre héros obscur provenant des Lions de Trois-Rivières était Cameron Hillis. Ce dernier a visiblement profité du temps de glace avec les Lions pour arriver en pleine possession de ses moyens chez le Rocket.

Comme Laval a fait la majorité de ses dommages sur les unités spéciales, Hillis a été le seul attaquant du club à terminer le match avec un différentiel positif. Ce n’est pas seulement attribuable au travail de Poulin en plus.

Lorsqu’on se concentre sur le jeu à 5 contre 5, on voit que Hillis a aussi mené les attaquants du club au différentiel des chances des marquer. En ce qui concerne le %Corsi, il a terminé à égalité au deuxième rang chez les avants avec Jesse Ylönen. Le seul qui l’a devancé a été Rafaël Harvey-Pinard.

C’est une bonne compagnie à garder à Laval et cette confiance obtenue avec les Lions lui a visiblement permis de retrouver le niveau que plusieurs partisans attendaient du choix de troisième ronde du Tricolore en 2018. Il l’a fait dans l’ombre pour le moment, mais s’il continue à jouer de la sorte, ce n’est qu’une question de temps avant que la qualité de son jeu soit reconnue par plus d’observateurs. Il y a plusieurs points positifs à ressortir de cette victoire spectaculaire à Toronto, dont la force de caractère du groupe piloté par Jean-François Houle. L’un d’entre eux est certainement l’apport de l’arrivée des Lions de Trois-Rivières dans la structure de