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Corey Schueneman, le retour d’un pilier

Alors que le groupe d’attaquants du Rocket a été décimé pendant le dernier voyage de l’équipe, l’escouade défensive est présentement si bien remplie que Terrance Amorosa a été déplacé à l’attaque lors du match de samedi à Belleville. Ça lui a permis de disputer son premier match depuis le 19 janvier.

Entre le dernier match d’Amorosa et son retour au jeu en fin de semaine, le Rocket a reçu des gros renforts sur la ligne bleue, incluant notamment le retour de Corey Schueneman le 26 janvier dernier.

« C’est malheureux un petit peu, mais des fois, dans le hockey de la Ligue américaine, tu dois prendre des décisions déchirantes comme instructeur » a expliqué Jean-François Houle lorsque questionné sur les retraits à faire lorsque des renforts arrivent comme Ouellet et Schueneman, mais aussi Sami Niku et Josh Brook dans un futur rapproché. « S’il faut jouer à sept défenseurs, on jouera à sept défenseurs, mais ce ne sera pas des décisions faciles. »

Schueneman avait été rappelé par le Canadien après de nombreuses blessures et il en a profité pour jouer ses quatre premières parties en carrière dans la LNH. C’est évidemment un gros accomplissement pour un joueur qui n’a jamais été repêché et qui a signé son premier contrat de la LNH à l’âge de 25 ans.

Dans ces circonstances, on pourrait croire qu’une rétrogradation aurait pu ramener le défenseur sur Terre et nuire à sa performance avec le Rocket. C’est pourtant complètement l’inverse qui s’est déroulé alors qu’il a excellé dans ses cinq premiers matchs de retour dans l’uniforme du Rocket de Laval.

Son plus grand impact est survenu dans le match du 4 février contre les Comets de Utica. Son but a permis au Rocket d’aller chercher un point au classement contre l’une des meilleures formations du circuit dans un match âprement disputé.

Cette contribution va toutefois beaucoup plus loin que ça. Depuis son retour avec le Rocket, Schueneman mène les défenseurs du club avec un différentiel de +9 aux chances de marquer à 5 contre 5.

Lorsqu’on regarde le %Corsi, il est tout simplement dominant. Le #6 est à 59,74% de ce côté, ce qui mène l’équipe avec un bon coussin sur le deuxième, Jean-Sébastien Dea (56,92%), qui a manqué le match le plus difficile contre Belleville samedi.

« Il joue bien » a résumé l’entraîneur-chef du Rocket Jean-François Houle. « Défensivement, il est assez physique, il a un bon bâton. Il a compté un gros but pour nous à Utica. C’est un joueur qui est capable de produire et qui est capable de jouer à toutes les sauces. C’est un joueur assez important pour nous dans notre formation. »

Ce n’est pas sorti de nulle part non plus parce que Corey Schueneman était aussi solide avant son départ pour Montréal. Il mène d’ailleurs tous les défenseurs du club cette saison avec un 59,62% au %Corsi. Comme il a manqué quelques matchs, il est deuxième au différentiel de chances de marquer à +22 derrière Louie Belpedio (+28).

Aucun joueur ne démontre mieux l’impact de Schueneman que son partenaire depuis son retour à Laval, Tory Dello. Lorsqu’ils sont sur la patinoire ensemble à 5 contre 5, le Rocket a eu un avantage de +14 aux chances de marquer.

On voit le même phénomène au niveau du %Corsi. Dello enregistre un 61,34% quand ils patrouillent la patinoire ensemble.

Il n’y a pas de doute que Corey Schueneman est un pilier de l’escouade défensive du Rocket de Laval. Il élève le niveau de jeu de tous ceux avec qui il joue et ça fera de lui un joueur crucial pour la course aux séries à Laval.