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CMJ – Xavier Ouellet

Édition : 2013 – Équipe Canada – Résultat : 4e position

Lieu : UFA, Russie

Parties jouées Buts Passes Points
6 1 2 3

Q : Comment c’était pour toi d’être choisi pour représenter le Canada ?

A : Incroyable, je me souviens, j’avais 19 ans, j’étais allé au camp d’été et fait la Super Série contre la Russie. On avait eu deux matchs en Russie et deux matchs à la maison, à Halifax et déjà ça c’était une expérience incroyable. D’être choisi pour faire partie de cette équipe, pendant le temps des fêtes, c’était un gros moment pour moi. J’avais été un peu malchanceux avec une blessure à la cheville trois semaines avant le Mondial junior, mais ils m’ont sélectionné quand même, ça m’a fait beaucoup de bien.

Q : Tu étais dans la même équipe du Canada que Jonathan Drouin. Qu’est-ce que ça te fait de voir que vous avez « commencé » votre carrière ensemble et qu’aujourd’hui vous faites partie de la même organisation ?

A : C’est l’fun. On créer des relations comme ça dans le monde du hockey. Je me souviens cette année-là, c’était l’année du lock-out, on avait eu une incroyable équipe avec tous les joueurs d’âge junior qui n’avait pas la chance d’être dans la ligue nationale. Des joueurs comme Jonathan Huberdeau, Dougie Hamilton, Ryan Nugent-Hopkins, et plusieurs autres. C’était assez incroyable et c’est l’fun de créer des relations comme ça. 

Q : Penses-tu que ta participation au tournoi t’a aidé à débuter ta carrière chez les pros ?

A : C’est certain que oui. L’expérience que ça donne de jouer sous pression, de représenter ton pays. Je pense qu’il n’y a pas plus grande fierté que ça.

Q : Comment c’était de passer Noel avec l’équipe ?

A : C’était l’fun, très spécial. On était en Russie, c’était loin et il n’y avait pas beaucoup de joueurs que leur famille était là. C’était tellement compliqué de se rendre en Russie. C’était vraiment du bon temps avec les gars, on avait fait un échange de cadeaux. C’est l’fun parce que souvent c’est avec des joueurs que tu ne connais pas tant que ça, ça ne fait pas longtemps que tu es ensemble, donc ça nous a aidé à se rapprocher, c’est sûr.

Q : Est-ce que c’était une tradition en grandissant pour toi de regarder ce tournoi ?

A : Oui ! Surtout quand on est revenu au Canada, j’étais un peu plus vieux, j’avais dix ans. Dans le temps des fêtes, c’est ça qui jouait à la télé. C’est l’fun à suivre.

Q : Quel genre d’émotions as-tu ressenti après le tournoi, avec ce résultat plutôt décevant ?

A : Sur le coup c’était extrêmement difficile. Surtout en lien avec les attentes qu’il y avait sur l’équipe, comme je disais avec le lock-out on avait vraiment une grosse équipe. On avait eu une ronde préliminaire parfaite, on avait gagné tous nos matchs, donc on avait eu le laisser passer directement pour la demi-finale. C’est là que ça s’est corsé. Le momentum a vite changé, on a perdu ce match là et après on devait se préparer pour le match de la médaille de bronze, contre la Russie, en Russie. C’était spécial. Mais aujourd’hui, quand j’y repense, c’est des très beaux souvenirs, une expérience incroyable et on a appris beaucoup de ces moments- là.