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CMJ – Louie Belpedio

Édition : 2016 – Équipe USA (« A ») – Résultat : Médaille de bronze

Lieu : Helsinki, Finlande

Parties jouées Buts Passes Points
7 1 1 2

Q : Comment était ton expérience de représenter les États-Unis au Mondial junior ?

A : C’était très amusant, heureusement j’avais eu la chance de les représenter avant le Mondial Junior, pour les U-17 et les U-18, mais le Mondial junior était tout autre chose, très amusant.

Q : À cet âge, qu’as-tu ressenti en étant sélectionné pour jouer dans cette équipe, dans cet événement ?

A : C’était génial, parce qu’en tant que joueur de hockey, en grandissant, pendant le temps des fêtes en famille, c’est le tournoi que tout le monde se réunit autour de la télé et regarde chaque année. Mon tournoi se déroulait en Finlande, donc la majorité de ma famille regardait depuis la maison en célébrant Noël et je n’étais pas là, mais le tournoi a été très amusant.

Q : Comment était-ce de passer Noël avec l’équipe en Finlande ?

A : C’était amusant ! On a eu un grand dîner d’équipe et tout ça. Nous avons fait une sorte d’activité de team building pour Noël. C’est évidemment différent parce qu’on n’est pas avec notre famille, mais on en a profité et c’était un beau moment. Je crois que nous avons joué contre le Canada le 26, donc c’était aussi une sorte de préparation pour le grand match du lendemain, c’était bien.

Q : Tu es maintenant dans la même organisation que Christian Dvorak, avec qui tu as joué au Mondial junior. Quel effet cela fait-il, à ce moment de vos carrières, de vous retrouver, sachant que vous avez joué ensemble au début de celle-ci ?

A : En fait, Christian et moi avons grandi en jouant l’un contre l’autre parce qu’il a grandi à une demi-heure de là où je vivais, dans la région de Chicago, donc je le connais depuis que je suis tout petit. C’était vraiment excitant quand j’ai signé ici et qu’il a été échangé, un mois après je crois. C’était cool de voir un visage familier. Chaque fois qu’on a l’occasion de jouer avec quelqu’un avec qui on a déjà joué, cela rend les choses un peu plus faciles. En plus, son père et le mien sont amis, donc nous sommes en contact depuis longtemps. En fait, nous n’avons jamais joué dans la même équipe en grandissant, c’était toujours l’un contre l’autre et nous avons pris des chemins différents. Dans nos années junior, il est allé dans la OHL et j’ai joué au collège américain, mais nous nous sommes retrouvés ici.

Q : Penses-tu que ta participation au tournoi t’a aidé à démarrer ta carrière professionnelle ?

A : Probablement, c’est le meilleur de chaque pays. C’est très compétitif, c’est très amusant. C’est un bon repère pour savoir où on se situe par rapport aux autres grands talents mondiaux de notre catégorie d’âge. C’était vraiment très amusant, je ne l’oublierai jamais. J’en parlais récemment à mon père, je lui disais combien c’était amusant. Chaque année, ça fait ressortir des souvenirs et c’est un moment passionnant.

Q : Quand tu regardes l’alignement de cette d’équipe, en voyant où chacun est aujourd’hui, comment te sens-tu en sachant que tu as fait partie de cette équipe ?

A : Nous avions une tonne d’excellents joueurs dans notre équipe et nous avons joué contre d’excellents joueurs, beaucoup d’entre eux sont dans la LNH, l’AHL, etc. C’est excitant de voir le progrès de chacun. Beaucoup de gars se font un nom dans le hockey et nous avons gagné le bronze, donc c’était cool de gagner avec ce groupe, évidemment pas l’or, mais nous avons quand même eu quelque chose à partager et à raconter, c’était spécial.

Q : Quel effet cela fait-il de gagner le bronze à ce moment-là ??

A : C’était doux-amer sur le moment. Nous avons joué contre la Russie, et nous les avons surpassés de beaucoup au niveau des tirs, mais nous avons fini par perdre 2-1 en demi-finale. C’était un peu dur sur le moment. On devait quand même se réveiller le lendemain et jouer, pas pour l’or, mais quand même pour quelque chose. On a pris le match suivant au sérieux et je pense que nous avons gagné 7 à 3 (c’était 8 à 3) contre la Suède pour le bronze. Ce n’est pas quelque chose auquel on s’est préparé (de perdre en demi-finale), mais c’était quand même spécial d’être là avec la médaille et de gagner le dernier match. C’était une expérience spéciale dans l’ensemble. Ce n’était pas ce que nous recherchions, mais c’est toujours mieux que rien, je suppose.