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Cayden Primeau s’est levé au bon moment

Tout au long de la saison, la profondeur du Rocket devant le filet a été l’une de leurs forces. Ce n’est donc pas surprenant de voir que celle-ci a aidé l’organisation à gagner la première série de son histoire en cinq matchs contre le Crunch de Syracuse.

Après que Kevin Poulin, qui a grandement contribué à la place de l’équipe en séries, ait obtenu le départ dans le premier match de la série contre Syracuse, Cayden Primeau a pris la pôle en courant et il n’a plus regardé derrière par la suite.

« C’était bien de jouer dans un match de séries » a admis Primeau après le match #2 de cette série contre le Crunch, qui était son premier en carrière au niveau professionnel. « Tu dois rester prêt pour le moment pendant lequel ton nom sera appelé. »

Primeau ne dit pas juste ça en l’air quand il parle de rester prêt. Le gardien de 22 ans a été tout simplement excellent dans ses quatre matchs contre Syracuse. Il a stoppé 125 des 133 tirs auxquels il a fait face pour un % d’arrêts de 94%. Parmi les gardiens qui ont joué au moins 120 minutes dans les séries de la AHL jusqu’à maintenant, c’est la meilleure performance à ce chapitre.

Au niveau de la moyenne de buts alloués (1,96), Cayden Primeau glisse au deuxième rang de la ligue en séries. Ça montre quand même à quel point le jeune gardien se démarque dans les moments les plus importants de la jeune histoire du Rocket.

Évidemment, il le fait derrière une brigade défensive très solide, mais on ne peut pas tout leur attribuer son succès non plus. On le voit lorsqu’on regarde la provenance des tirs qu’il a dû affrontés dans cette rencontre.

Dans trois de ses quatre matchs lors de cette série, incluant le match ultime, il a fait face à au moins 20 tirs provenant de l’enclave. Au total, il a bloqué 66 des 72 tirs provenant de la zone payante face au Crunch de Syracuse et dans une série aussi serrée, ça a certainement fait la différence.

Son entraîneur, Jean-François Houle a d’ailleurs tenu à souligner son apport dans cette victoire alors qu’il a été questionné sur l’apport plus obscur de son capitaine Xavier Ouellet.

« Il joue du gros hockey, il joue de grosses minutes, il veut gagner, c’est un bon leader » a entamé le coach en parlant du capitaine. « Cayden Primeau aussi, qui a fait un arrêt extraordinaire en deuxième pour sauver le match. Cayden a fait de très gros arrêts pour nous. »

Le Rocket ne manque de héros

Naturellement, Cédric Paquette va recevoir beaucoup d’éloges pour son but égalisateur dans les dernières secondes, tout comme Gabriel Bourque, qui a envoyé le Rocket à la prochaine ronde des séries avec son but gagnant en prolongation.

Ceci étant dit, pour battre une équipe du calibre du Crunch, un club a besoin de plus d’un héros et ça a été exactement le cas du Rocket dans cette série. Ça commence avec Cayden Primeau, qui a été superbe, mais il est loin d’être le seul.

Sami Niku va attirer l’attention en étant le seul joueur du club avec une moyenne d’un point par match tandis qu’Alex Belzile a marqué quatre fois en cinq parties. Les deux ont d’ailleurs participé au but sur l’avantage numérique qui a réduit l’écart de moitié en deuxième période.

L’autre joueur qui a récolté une passe sur ce but est Louie Belpedio. Comme ça a été le cas toute la saison, le #7 a fait de l’excellent travail un peu dans l’ombre, mais qui a permis au Rocket de passer beaucoup de temps en zone offensive.

Dans cette série, il a mené tous les défenseurs du club au niveau du différentiel de chances de marquer à 5 contre 5 et ça a été propulsé par un cinquième match exceptionnel. Dans ce dernier affrontement, Belpedio a terminé à +6 au niveau des chances de marquer. Il a été sur la glace pour 9 des 18 chances de Laval à 5 contre 5 en plus d’être dominant au niveau des tirs tentés (+18 en faveur de Laval).

Personne n’a maintenu un plus gros différentiel de tirs tentés dans ce match et en termes de %, le seul qui a fait mieux est Jesse Ylönen à 80%. Ce n’est pas un hasard si Belpedio a été l’un des premiers à féliciter Gabriel Bourque après le but gagnant; il était déjà sur la glace et quand ça arrive, le Rocket tend à jouer en zone offensive.

En avant, certains pourraient être déçus de voir Rafaël Harvey-Pinard avec « seulement » deux mentions d’aide contre le Crunch après son explosion offensive en fin de saison et son style de jeu qui est parfait pour les séries.

Si c’est votre cas, sachez que ça risque de changer lors de la ronde suivante. Comme ça a été le cas toute la saison, le #11 a très bien paru dans les chiffres à 5 contre 5. Il a mené les joueurs du Rocket qui ont joué toute la série avec un %Corsi de 58,33%.

L’attaquant a également été le meilleur en termes de différentiel de chances de marquer à 5 contre 5 avec un +9. Considérant que le Rocket a concédé un léger déficit au Crunch dans cette catégorie statistique lors de la série, c’est impressionnant de voir que RHP a créé un aussi gros avantage pour son club.

Ça promet pour la suite!